La France ne réserve pas le même accueil aux ukrainiens et étudiants africains obligés de quitter ce pays à cause de la guerre avec la Russie. En effet, le pays d’Emmanuel Macron demande à ces étudiants de rentrer dans leurs pays d’origine. Et ils ont jusqu’au 20 mai pour s’exécuter. En tout cas, c’est l’ultimatum que leur donne le préfet de l’Ardèche Thierry Devimeux. Ils sont une dizaine dans ce département de la France. Certains sont dans la capitale Paris et d’autres à Orléans. Ces étudiants ne bénéficient pas des mêmes privilèges que les ukrainiens de nationalité.
Certains « avaient des propositions très nettes pour travailler »
On explique qu’ils ne sont pas des ukrainiens, ce qui ne leur permet pas d’avoir un titre de séjour exceptionnel en leur qualité de réfugiés. De plus, ils ne peuvent pas avoir droit à un asile politique parce que leurs pays d’origine ne sont pas en guerre. En somme, on leur demande de partir. Une décision que n’approuvent pas certaines associations comme le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP). Son président Hervé Giot, trouve qu’il est « absolument injuste et insupportable » de leur demander de partir alors que certains « avaient des propositions très nettes pour travailler, (et) d’autres, des propositions très nettes pour reprendre les études à la rentrée prochaine ».
Il semble vraiment injuste que ces étudiants africains soient traités de la sorte parce que outre la nationalité ukrainienne qu’ils n’ont pas, ceux-ci ont vécu la même situation que les réfugiés ukrainiens. Ils ont été contraints de quitter ce pays à cause de la guerre avec la Russie. La France devrait semble-t-il être clémente envers ces africains qui connaissent les mêmes difficultés que les exilés ukrainiens accueillis à bras ouvert dans plusieurs pays occidentaux. Signalons que certains de ces étudiants africains n’ont pas attendu le 20 mai 2022 pour quitter l’Ardèche. Ils essaient déjà de trouver dans d’autres pays du vieux continent comme la Belgique, l’Espagne ou l’Allemagne, un titre de séjour.
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