Marion Maréchal, la nièce de Marine Le Pen est également montée au créneau pour se prononcer sur la demande d’une union entre la formation politique de l’ancien polémiste français et celle du Rassemblement National en prévision de la prochaine élection législative. Alors qu’elle était de passage dans la matinée de ce mardi 26 avril sur RTL, l’ancienne députée du Vaucluse a essayé d’apaiser la tension après plusieurs semaines d’attaques lors de l’élection présidentielle.
« Des prétextes de phrases… »
Pour la femme politique, certaines personnes trouvent juste des arguments pour détourner le regard des uns et des autres sur l’essentiel que doit être le prochain scrutin. Elle estime que l’urgence est de faire barrage à la montée en puissance de leurs adversaires politiques.
«Ce que je trouve problématique dans ce à quoi j’assiste depuis plusieurs jours, c’est de tenter de trouver prétexte de phrases ou de postures pour se détourner de l’enjeu essentiel, qui est celui, en juin prochain, de voir potentiellement non seulement une majorité macroniste arriver aux affaires mais peut-être un premier groupe d’opposition composé par le bloc de Jean-Luc Mélenchon, qui est un bloc d’extrême gauche», a expliqué celle à qui Eric Zemmour a promis le poste de premier-ministre s’il devenait président.
«Je crois qu’on est surtout à trouver des prétextes pour ne pas mettre cette union en œuvre», a poursuivi Marion Maréchal. Notons que cette réaction fait suite à l’accueil réservé par les membres du Rassemblement National à la proposition d’alliance faite par l’ancien journaliste français au soir du second tour des élections. « Il ne peut y avoir de victoire électorale sans alliance », avait déclaré Eric Zemmour.
« Pas d’alliance de partis » selon Bardella
Mais dans le camp du Rassemblement National, la collaboration n’est pas perçue de la sorte. « Il n’y a pas d’alliance de partis à proprement parlé. En revanche, nous sommes en train de constituer un grand pôle d’opposition à la politique d’Emmanuel Macron, un grand pôle ni enfermé dans la gauche ou la droite, un pôle populaire », a-t-il clarifié ce lundi 25 avril, Jordan Bardella président par intérim du Rassemblement.
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