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La victoire de Thomas Sankara sur la mort

Bien sûr, c’est Pâques. Cependant, ni la victoire, ni la mort dont il est question ici ne sont semblables, mais du tout pas, à CELLES  célébrées chaque année dans la Sainte Eglise Catholique Apostolique Romaine. Fête dont l’apogée a eu lieu ce 17 avril. Ce à quoi renvoie ce titre semble plus approprié aux faits qui se passent aujourd’hui au BURKINA FASO. Non ! Pas le COUP d’ETAT. Les auteurs en sont déjà revenus. Eux qui pensaient que l’ex-Président KABORE ne faisait rien ou pas assez pour briser la vague terroriste qui déferlait sur le Pays des Hommes intègres. Le Mouvement Patriotique pour La Sauvegarde et la Restauration (M P S R) a vite compris combien il est très facile de bouter hors du Pays les djihadites, les terroristes, les grands bandits et autres bandes de gangs assimilées. Qui sévissent également dans la sous-région. Mais il s’agit plutôt de l’AUTRE HISTOIRE, celle qui dure depuis l’Assassinat du CAPITAINE THOMAS SANKARA.

Sankara, l’éternel ressuscité

Il y avait et il continue d’y avoir, cette impression qu’il valait mieux que l’on ne sût jamais ce qui s’était réellement passé ce 15 OCTOBRE 1987. Comment   les événements s’étaient déroulés. Alors, il y avait et continue d’y avoir, jusqu’à ce SIX AVRIL 2022, ces mensonges, ces doutes, ces non dits, ces contorsions. Et s’il pouvait y avoir une reproduction intégrale de leurs fortes, expressives, à la fois passées et actuelles résistances, à masquer et à bloquer la vérité. La fresque aurait forcément pour la traduire une  innovation en termes des « actes du langage ». Ceci, en matière de mauvaise foi politique, de méli-mélo juridiques et de mauvais coups judiciaires. Ces distorsions, ces pas en avant dans la vérité, dans la demi-vérité, ces reculades dilatoires. Si ce procès a fini par avoir lieu, ce n’est pas pour la recherche de la vérité. C’est que ce Capitaine SANKARA, si l’on ose une opération langagière particulière, « A  UNE ÂME DURE ». Une de Celle qui ne semble jamais « se reposer », comme il se dit dans certaines expressions propres à nos croyances. Sans qu’il y ait JUSTICE. Tant que LA JUSTICE n’a pas désigné et condamné les coupables. Ce verdict n’est alors qu’un aspect de ce que le sort a réservé à cet homme. Ou de ce que les gens de son propre camp, au propre et au figuré,  lui ont réservé.  

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Il était temps que l’on payât pour ce crime

Pour mémoire. La tentative du COUP  d’ETAT de 2015 au Burkina, par ce Général DIENDERE , n’avait eu autre but que de créer , comme le font les auteurs de ces faits, dont il nous sera permis de ne point les qualifier ici , la confusion , le trouble, le retard en ce qui concernait principalement l’affaire de L’ASSASSINAT DE SANKARA. La NOUVELLE TRIBUNE du BENIN,  dans un de ses éditos, avait condamné sans détours, ce COUP tordu et fait le portrait au vitriol des auteurs. Qui lâchèrent prise peu après avec les plates excuses du Général DIENDERE. Il est bien évident que ce coup de force ressemblait à s’y méprendre à un subterfuge. Ces sortes de COUPS de force  perpétrés et conduits pour des causes inavouables et rarement avouées. Comme il en eut en d’autres circonstances, en d’autres lieux. Aujourd’hui, en Afrique, la fausse raison des putschs ou coup de force, et des coups d’état, c’est de trouver à un Chef d’Etat légitime, car régulièrement et légalement élu, mille défauts farfelus, mille fautes, aussi dérisoires qu’extravagantes, pour justifier une prise de pouvoir par la force ou la mise à l’écart d’un Président élu. Mais on ne peut nier que certains de nos dirigeants font tout pour faciliter et même créer les occasions pour se faire évincer du pouvoir.

Au pays des hommes intègres, ces humeurs peu intègres

L’outrecuidance de certains hommes politiques au prononcé du verdict condamnant à perpétuité les trois principaux protagonistes de cet Assassinat nous laisse sans voix. Pour s’apitoyer du  sort de ces malheureux, la plupart membres du CONGRES POUR LA DEMOCRATIE ET LE  PROGRES (CDP) ont  avancé une raison  imparable : la SEVERITE du VERDICT. Les soutiens de ces pauvres condamnés « à vie » avouent, si l’on ose dire, que ce jugement compromettra l’effort de réconciliation nécessaire pour réunir, et re faire l’unité du FASO,  par  ces temps difficiles pour le Pays. Pour peu, on entendrait ses soutiens de Blaise Compaoré dire des suppliques du genre :  « Soyez humains, ces trois hommes n’ont qu’une VIE. Ils n’en ont pris qu’UNE . Laissez-les libres… Puis les faits sont vieux à présent ! ». Oubliant assez facilement « la condamnation à mort ! » de SANKARA et de ses gardes ou ces soldats abattus avec lui. Et sans aucune autre forme de procès. Dans cette sombre affaire d’octobre 1987.
Ces membres du CDP, anciens ou nouveaux, les mêmes ou leurs frères -comme dirait LA FONTAINE- s’étaient illustrés en insurgeant contre la loi électorale lors de la première consultation après la fuite de BLAISE COMPAORE. La raison ?  Le CDP avait trouvé injuste qu’on eût exclu le parti de l’ancien Chef d’Etat des nouvelles compétitions électorales qui eurent lieu après la fuite de l’homme qui fit ou qui venait de faire vingt sept années à la tête du BURKINA FASO. La constance du CDP est à la fois emphatique et comique. L’Homme du 15 OCTOBRE 1987, Celui du 31 OCTOBTRE 2014, ou bien  « l’IVOIRIEN », ou mieux Celui-là qui vient d’être condamné à perpétuité, par contumace, par la JUSTICE de « SON PAYS ? », LEQUEL est susceptible de faire l’unité du FASO ?  

L’heure de vérité est-elle arrivée

Pour les politiques de ce formidable PAYS, les anciens comme les nouveaux partisans de BLAISE COMPAORE, les soutiens de DIENDERE et tous les »SOUTIERS » de ce vieux et encore solide NAVIRE qu’est le FASO, le temps de la VERITE est peut-être venu.  Que cesse enfin l’hypocrisie. Pour Donner la «  vraie version » des faits.  Les procédures civiles et pénales donnent encore et/ou accordent encore d’immenses possibilités de nier, réfuter les faits et y compris les forfaits et les méfaits. Mais que s’arrête enfin ce cirque juridique. Prenne fin ce cynique cycle judiciaire. Pour la PAIX DES CŒURS des familles du Capitaine, du Général, du Commandant, et/ou pour les tous les autres protagonistes de ou dans cette sinistre affaire. Cette tragédie, cette quête insensée du pouvoir, l’innommable duplicité humaine. « L’HOMMERIE », néologisme créé par l’Abbé PENOUKOU, pour stigmatiser toutes les bassesses dont l’humain est capable de faire pour  réussir.  Que BLAISE, GILBERT, HYACINTE et les autres disent enfin LA VERITE.   C’est peu de dire que ce THOMAS SANKARA, aussi charismatique et courageux qu’il fut, ne pourrait ou ne saurait  quand même pas  « S’AUTO ARROSER de BALLES, et « se » ROULER, excusez du peu, pour ALLER SE TERRER, si nous ne pouvons l’imaginer, S’ENTERRER SOI-MEME, sans que l’on puisse détecter où il se trouve TRENTE CINQ ANS après LES FAITS. 

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La seule exception de procédure que n’aient pas (encore) soulevée les avocats de la défense, payés à coups de millions de francs, de dollars ou d’euros, allez savoir combien et en quelle monnaie!, c’est de dire que l’Intrépide CAPITAINE SANKARA aurait réussi à se cacher malgré ses blessures. Et vivrait peut-être sans doute aujourd’hui, à l’ombre d’un « bananier » dans les faubourgs de Ouaga ou de Bobo.  Pour « innocenter » leurs clients. Mais, par quelque bout que l’on prenne cette HISTORE, il semble y avoir là-dedans ou là-dessous un énorme TROU.

Une réponse

  1. Avatar de diallo
    diallo

    sankara doublement assassiné
    tué par des africains
    abandonné par l’afrique

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