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L’Afrique du Sud a subi une tentative de destruction de l’État en juillet dernier

(TASS) Les émeutes et les violences qui ont eu lieu l’été dernier en Afrique du Sud étaient une attaque délibérée, coordonnée et bien planifiée contre la démocratie sud-africaine. Tel est l’avis du président du pays Cyril Ramaphosa, qui est intervenu ce vendredi devant la Commission des droits de l’homme de la République d’Afrique du Sud, qui enquête sur les événements de juillet 2021 dans les provinces du KwaZulu-Natal et du Gauteng.

«Ces actions avaient pour but de nuire à notre économie, de provoquer une instabilité sociale et d’affaiblir gravement, voire de détruire l’État démocratique», a-t-il déclaré. Le président, sans évoquer les noms, a noté que les autorités avaient vu des traîtres dans ses propres rangs. Cyril Ramaphosa a été invité à la commission pour rendre compte de ses actions pendant les émeutes en tant que chef de l’État. Les décisions de la Commission sont de nature informative et consultative, mais n’ont pas de force juridique.

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Pour rappel, du 9 au 16 juillet 2021, des émeutes accompagnées d’incendies, d’autoroutes bloquées et d’entreprises pillées ont éclaté dans les provinces du KwaZulu-Natal et du Gauteng, faisant plus de 330 morts. Ces violences en Afrique du Sud ont été déclenchées par l’incarcération de l’ex-président Jacob Zuma, qui conserve une grande influence sur le parti. Le 5 août, M. Ramaphosa a annoncé un remaniement ministériel et une redistribution des pouvoirs après avoir analysé les actions des autorités centrales pendant les émeutes.

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