La rencontre entre Patrice Talon et les responsables syndicales hier mardi au sujet de la revalorisation des salaires et du Smig, continue de faire jaser. Le Secrétaire exécutif de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) a déjà fait savoir que la rencontre a accouché d’une souris. Un avis que ne partage pas le porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji.
On ne pouvait pas prévoir la guerre en Ukraine
« Il ne faut pas du tout penser que la séance a accouché d’une souris ». En faisant l’annonce fin décembre 2021, le gouvernement ne pouvait pas prévoir le conflit entre la Russie et l’Ukraine, a expliqué le Secrétaire général adjoint du gouvernement. Pour lui, ce conflit « couvre le monde d’une chape d’incertitude ». C’est la raison pour laquelle le gouvernement n’a pas dit combien il a prévu mettre dans ces revalorisations. Kassa Mampo indiquait justement au sortir de la rencontre que le gouvernement n’avait pas avancé de montant en ce qui concerne la revalorisation des salaires.
» On dit qu’il faut attendre de voir la conjoncture internationale «
« Pour les travailleurs de l’Etat, on nous dit qu’avec la guerre russo-ukrainienne, les produits importés coûtent cher. Ils sont obligés de subventionner. Ils ont beaucoup de problèmes… Mais ils vont essayer de faire une augmentation par tranche de salaire. Donc, du plus haut salaire au plus bas salaire. On dit qu’on va donner un peu plus d’augmentation pour les bas salaires. On a retenu quatre tranches » informait le leader syndical. « Maintenant, quelles sont les propositions ? Quels sont les montants ? On dit qu’il faut attendre de voir la conjoncture internationale, voir l’évolution de la guerre et attendre octobre pour faire une réunion avec le Fmi avant de dire ce qu’ils peuvent dire » a poursuivi Kassa Mampo.
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