(contribution) Sans enfoncer davantage dans la déprime le quidam ou l’homo-coronavirus, né aux alentours de mars 2020, le mal être s’est emparé de bien de gens depuis février mars 2022. Avec la guerre déclarée sous la forme déguisée d’une série de manœuvres militaires annoncées et exécutées à vive allure par le Président Poutine. Bien sûr, l’allure est moins vive ces jours-ci aux dires mêmes des Russes.
L’ARRIÈRE GOUT DU SOVIET SUPRÊME
Tout à été dit de la guerre de Poutine à l’Ukraine ou en Ukraine. Faite au nom de l’Ancien Empire Russe. Faisant référence à l’époque de la GRANDE RUSSIE DES TSARS. L’air de ne pas y toucher, c’est une sorte de PlayStation ou plutôt une espèce de guerre en ligne que fait nous l’Homme qui vaut tous les TSARS. Lui qui faisait pendant l’affreuse Pandémie de 2020 la réclame pour le SPOUTNIK. Il s’agissait alors du fameux vaccin russe dont on ne doit pas dire du mal d’ailleurs, vu l’efficacité des autres vaccins proposés et défendus de façon sectaire, comme cela avait été le cas pendant les jours difficiles de la Pandémie. Et tous ceux que l’on compte encore de crédibles parmi la gente médicale et/ou scientifique, admettent aujourd’hui, sans le faire d’une manière claire et évidente, qu’il faudrait en prendre la dose ad vitam æternam.
En 2021, si on posait la question à Poutine sur ce qu’il faisait, il dirait « Je fais le vaccin. » Posez-lui la question en cet avril 2022, il vous dira « je fais la guerre avec mes cousins russes contre d’autres russes.».
LE TSAR EN SUPER STAR
Bien sûr qu’il fait la guerre, en direct. Une guerre de TSAR à la Télé. Il est juste de dire que les médias couvrent cet effroyable spectacle avec la même jubilation que celle affichée lors des formidables audiences télé de la Pandémie. Avec en prime, d’autres, pour le dire avec franchise, les mêmes STARS des télévisions. Dont on pourrait même dire qu’elles projettent désormais, en fond d’écran, en lieu et place de la forme sphérique du VIRUS, les difficiles et insoutenables images venues d’Ukraine, servies à longueur de journée avec une avidité certaine. Aux commentateurs vedettes du temps du COVID-19 succèdent les commentateurs de la guerre du TSAR VLADIMIR VLADIMIROVITCH POUTINE. Et comme l’on ne s’y attend pas , ou à vrai dire, comme on s’y attend un peu, dans ce monde d’images et de sons, le Virus, ses Variants et leurs spécialistes, ont été vite remplacés ( loin du sens absurde et xénophobe courant chez le candidat ZEMMOUR) par des STARS, volubiles vedettes expertes en toutes les formes et tous les modes de guerre. De véritables éminences grises actuelles ou anciennes à qui n’échappe aucun secret concernant la guerre sur terre, dans l’océan comme dans le ciel. Mais les choses étant ce qu’elles sont, les optimistes dans ou de ce monde ne croient plus au retour de la vie d’avant. Pas en raison des « Opérations poutiniennes », mais grâce, si l’on ose dire, à l’état dans lequel le COVID a laissé notre planète. Le plus curieux, c’est que POUTINE a « démasqué » ses victimes ukrainiennes. On a vu très peu de masques sur le visage des ces centaines de milliers de « migrants »sonnés et fuyant devant les russes. Un effroyable spectacle inimaginable dans ce vingt et unième siècle. Irrémédiablement meurtri par la Pandémie COVID 19.
Cependant, il reste, telle une infime relique, à notre génération, celle dont il est souvent question dans les pages de cette Tribune, des faits des temps passés et des souvenirs de fêtes même actuelles, d’authentiques moments de joie, mais aussi de tristesse, que nous ont donnés tant de femmes et d’hommes du monde des spectacles, qu’il s’agisse du cinéma, du théâtre ou de la musique.
STARS ET ÉTERNELLES STARS
Ainsi, les fondus de la Musique de PHIL COLLLINS du Groupe GENESIS ont eu mal au cœur en voyant que le temps qui passe ne laisse rien intact. Cette belle voix n’est pas privée de son timbre légendaire, mais les longues heures et les jours sans fin de répétitions, d’enregistrements, de concerts ont usé la charpente, brisé le ressort qui soutiennent la STAR aux multiples tubes inoubliables. Moudre la batterie comme il le fit autrefois avant pendant et après ses concerts a eu raison de son état de santé, fragilisé par la maladie et surtout par les efforts que demande l’expression du talent qu’il a encore. Le concert donné ce 26 mars, a été éblouissant en dépit des moments dont on devine la force qu’il faut déployer et pour s’asseoir et même pour rester assis. Nous sommes heureux qu’il fasse encore de la musique ou qu’il se montre et monte encore sur scène.
Se montrer et monter sur les plateaux de cinéma sera une gageure pour cet homme du septième art qu’est BRUCE WILLIS. A l’acteur qui jouait dans LE SIXIÈME SENS, il manque désormais celui qui donne la capacité d’émettre et même de comprendre des paroles. La panne en quelque sorte du principal outil qui fait dire de l’humain qu’il possède le LANGAGE. Plût au Ciel qu’il eût jadis ce brillant dialogue dans le Film culte intitulé PIEGE DE CRISTAL. L’éternité n’est pas, à dire vrai, une notion temporelle. Mais une question sur ce qui est fait du temps ou dans le temps où l’on vit encore. PHIL et BRUCE en sont les vivantes illustrations.
Bon, nous n’allons tout de même pas manquer d’insister sur ce que la Presse Mondiale et en particulier les médias américains ont pensé et dit de WILL SMITH. L’affaire du « dirty slap » de ce brillant acteur et comédien, STAR adulée des amateurs de film à connotation comique, en a désolé plus d’un. Il s’est d’ailleurs auto flagellé. En démissionnant de l’Académie des Oscars. Sûr que peu de personnes ont compris le geste de celui qui, dans de nombreux et célèbres soap opera , se fout, permettez l’expression, de la gueule ou de la tête des gens, n’ait pas accepté que l’on brocarde sa compagne. Cela ne signifie qu’une chose. WILL SMITH ne croit pas en l’art qu’il exerce. Celui que nous avons considéré comme un très bon acteur, un excellent comique, un incomparable comédien, que nous avions vu grandir, n’en était, sur le coup, c’est le cas de le dire, pas un. Ceux d’entre nous qui peuvent rire de tout, en tout moment et partout ont eu mal pour lui et un peu mal pour eux-mêmes. Ce qui est dommage c’est que WILL SMITH n’ait eu que dix ans de bannissement. Si son manque d’humour, ce 27 mars 2022, ne lui a couté que cela, il s’en sort bien. Et même très bien. Il maquera d’une manière ou d’une autre à ses fans. L’éternité pour lui sera ce qu’il fera, loin de ce Temple du Cinéma américain, de la dizaine d’années que lui ont infligée ses pairs de l’Académie des OSCARS.
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