En 2019, l’Assemblée parlementaire de la francophonie (Apf) avait mis le parlement béninois « sous alerte » suite aux élections législatives sans partis d’opposition. En février 2020, une mission « d’informations et de contact » de 13 parlementaires de la francophonie était à Cotonou pour voir si le pays travaillait à restaurer sa démocratie pluraliste. Récemment, une autre mission d’informations et de contact de l’Assemblée parlementaire de la francophonie était à Cotonou. Ces membres, au nombre de 3, ont rencontré des responsables de partis politiques à sept mois des élections législatives de 2023.
Des rencontres avec des responsables politiques
Eric Houndété, le président du parti Les Démocrates a dit à ses vis-à-vis que sa formation politique compte participer à ce scrutin. Il a cependant demandé l’audit indépendant de la liste électorale informatisée et la libération des prisonniers politiques. Inutile de rappeler que ce parti d’opposition ne fait pas confiance à l’Agence nationale d’identification des personnes (Anip) qui s’est vue confier l’élaboration de cette liste. Il trouve que c’est une structure sous le contrôle du gouvernement. Outre Eric Houndété, la mission de l’Assemblée parlementaire de la francophonie a aussi rencontré les responsables des Forces cauris pour un Bénin Emergent (FCBE), de l’UP et du BR selon RFI.
Ils ont également eu des échanges avec le groupe des ambassadeurs des pays de la francophonie accrédités au Bénin et rendu visite à Louis Vlavonou le président du parlement béninois. La mission était pour le moins discrète puisque ces membres n’ont fait aucune conférence de presse. Ils n’ont également publié aucun communiqué. Après trois jours en terre béninoise la mission a quitté Cotonou le 25 mai dernier.
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