De doutes sont soulevées concernant la loyauté de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall face à l’actuel édile de la capitale sénégalaise Barthélémy Dias. En effet, plusieurs personnes se posent des questions suite au dépôt de la liste de la coalition de Yewwi Askan Wi Dakar pour les législatives, qui pourrait être rejetée pour cause de non-respect de la parité. Dans cette affaire, certains membres de la classe politique sénégalaise n’hésitent pas à désigner l’ancien édile ou son proche collaborateur Saliou Ciss comme responsbale de ce qui est arrivé à sa liste départementale à Dakar.
Khalifa Sall ne contrôle pas Barthélémy Dias
Selon les informations du média Sene.news, le courant ne passerait pas entre Barthélémy Dias et sa formation politique originelle, dirigée par Khalifa Sall, Taxawu Sénégal. D’après le média, une enquête fait savoir que 80% de l’entourage de l’ancien maire n’apprécie pas Barthélémy Dias. Par ailleurs, l’homme politique de 66 ans ne contrôle pas ce dernier. Aussi, l’élection de Barthélémy Dias à la mairie de Dakar n’est pas vue d’un bon œil par l’entourage de Khalifa Sall. Pour preuve, les proches de ce dernier n’auraient pas fait un gros effort pour l’élection de l’actuel maire.
Une « volonté du régime en place de restreindre les droits à la liberté »
Au regard de cela, on se pose la question de savoir si les proches de Khalifa Sall ont saboté la liste départementale afin d’empêcher Barthélémy Dias d’aller à l’Assemblée nationale. Face à ces doutes, Khalifa Sall qui s’est fait remarquer par son silence, n’a pas bénéficié du soutien de son entourage qui ne l’a pas défendu. Pour rappel, ces interrogations interviennent plusieurs mois après que Khalifa Sall se soit mis en colère après la convocation de Barthélémy Dias par la Cour d’appel de Dakar. « Le moment choisi par le juge de la 3ème chambre de la Cour d’appel révèle la volonté manifeste du régime en place de restreindre, illégalement, les droits à la liberté de mouvement d’un candidat qui porte l’ambition d’une vingtaine de partis et mouvements politiques » avait-il notamment déclaré dans un communiqué.