Les médias en ont fait leurs choux gras ces dernières semaines. C’est le scandale « Dubaï Porta Potty » . Un terme qui désigne des toilettes portables et s’est révélé être un ensemble de pratiques que les influenceuses et d’autres jeunes femmes font en échange d’argent ou de cadeaux. Elles se laissent aller à des pratiques extrêmes en échange de sacs, de chaussures et autres objets de valeurs. Selon certains témoignages, ces femmes reçoivent des sommes allant de 15.000 dollars à 20.000 dollars.
Une « habitude scabreuse »
Ce scandale largement commenté sur les réseaux sociaux est parvenu aux oreilles de la députée Sédami Mèdégan Fagla, comme tout le monde. Invitée hier jeudi sur une émission de la radio CAPP FM, elle a déploré ces pratiques. Pour elle, il y a des habitudes scabreuses et dégueulasses comme la scatophilie tout à fait condamnables. Mais certaines personnes s’adonnent à cela, et il y a malheureusement des filles qui sont prêtes pour de l’argent à assouvir ces désirs abjects. La députée va ensuite s’en prendre aux réseaux sociaux qui autorisent des personnes à donner une fausse image d’elles-mêmes.
Il y a des « gens qui veulent donner une image d’eux, alors qu’ils n’ont pas de mérite pour cette image et elles sont prêtes à tout » , surtout ces femmes, portées sur l’argent facile. La députée dit être gênée par le modèle qu’elles veulent constituer pour la société. C’est à dire, « faire croire aux gens qu’on n’a pas besoin de travailler pour y arriver ».
« Il faut travailler »
La parlementaire, invite ses sœurs à ne pas céder à l’argent facile. « Je voudrais lancer un appel aux jeunes filles. Malheureusement souvent, ce sont les filles qui font ça. Et c’est en train de déstructurer l’image de la femme dans la société. Il n’y a rien de facile. Et ça ne sert à rien d’atteindre ces extrémités. La plupart des femmes qui font ça , retombent très vite, le pourcentage de femmes qui atteignent leur objectif en terme d’argent (est minime). Il ne faut pas se baser sur ça. On va se détruire. il faut travailler, inventer des choses, révolutionner sa propre manière de travailler » invite l’honorable.
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