Bénin : Il n’y a rien de pire que d’être minoritaire au parlement selon Houndété

Le parti Les Démocrates a investi le terrain en vue des législatives de 2023. Le président de cette formation politique Eric Houndété était en tournée dans les départements du Bénin. Dans le littoral, comme partout ailleurs, il a rencontré les militants de la formation politique. En s’adressant à ceux-ci, l’ex-député a indiqué que le parti était prêt pour la victoire lors des prochaines élections, mais « dans la paix, sans violences ».

« Nous ne sommes pas des terroristes »

« Ceux qui veulent nous traiter de terroriste, c’est leur problème. Ça ne nous concerne pas. Nous ne sommes pas des terroristes. Nous sommes des gens qui croyons aux valeurs républicaines. Nous savons que dans une République, l’instrument que l’on utilise pour prendre le pouvoir, pour gagner des sièges au parlement, ce sont les élections », a laissé entendre le président des Démocrates. L’opposant a donc invité les militants à se mettre à la tâche pour assurer au parti une victoire certaine au soir du 08 janvier 2023, parce qu’il « n’y a rien de pire que d’être à l’Assemblée nationale en position minoritaire ».

« Nous avons une caution de 163 millions et demi à payer »

« Vous ne pouvez pas imaginer comment on souffre. Les autres vont nous imposer leur volonté » a poursuivi Eric Houndété, avant d’attaquer la loi sur le financement des partis politiques. Une loi qui selon lui, ne profite qu’à trois partis. « Ils prennent 3 milliards chaque année, qu’ils se partagent entre les 3 partis alors que la Constitution a prévu que les partis politiques qui animent la vie politique, forment les militants, et qui participent aux élections sont financés par les ressources publiques » a déclaré Eric Houndété. Pour lui, ces partis de la mouvance, iront aux élections avec « les ressources que nous avons mis dans les caisses de l’Etat ».

Ils auront face à eux, des partis comme les Démocrates qui doivent mobiliser des millions s’ils espèrent prendre part au scrutin. « Nous avons une caution de 163 millions et demi à payer dans trois mois maximum pour pouvoir participer aux élections, changer la donne, les mauvaises décisions. Pour avoir la possibilité de contrôler l’action du gouvernement » a laissé entendre l’ex parlementaire.