Le président sud-africain Cyril Ramaphosa est au courant qu’il fait l’objet d’une plainte déposée aux forces de l’ordre et il est prêt à coopérer avec la justice, a annoncé jeudi son administration. « Le président a appris dans les médias qu’il avait été ciblé par une plainte, et il est prêt à coopérer avec les organes de justice dans le cadre de l’enquête sur les faits évoqués », précise un communiqué publié sur le site du chef d’État.
Arthur Fraser, ancien chef des services de renseignement sud-africains, a déposé le 1er juin une plainte contre Cyril Ramaphosa et a accusé ce dernier de recel des circonstances du cambriolage d’une ferme appartenant au chef d’État où les malfaiteurs avaient volé 4 millions de dollars. Arthur Fraser affirme posséder toutes les preuves nécessaires de l’implication du président dans un crime pénal, notamment dans des kidnappings et des entraves à la justice. Il n’a cependant pas encore présenté les preuves susmentionnées. Il n’est pas clair si la plainte aura une suite. (Tass)
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