L’Iran devra faire face à un nouvel isolement politique et économique s’il ignore les résolutions de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et prend des mesures qui entravent le contrôle des installations nucléaires, a fait savoir jeudi le secrétaire d’État américain Antony Blinken. D’après lui, Téhéran, au lieu de respecter le rapport du Conseil des gouverneurs de l’AIEA, a « menacé par de nouvelles provocations nucléaires et une nouvelle réduction de la transparence ». « Ces mesures seraient contreproductives et compliqueraient davantage nos efforts pour reprendre la pleine mise en œuvre du Plan d’action global commun. Ce choix aggraverait la crise nucléaire et provoquerait un nouvel isolement économique et politique de l’Iran », a conclu M. Blinken.
L’Iran a notifié à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) qu’il débranchera 27 caméras installées par l’agence pour surveiller ses activités nucléaires. Le patron de l’Agence internationale de l’énergie atomique a qualifié cet acte de « défi majeur » pour le travail de l’AIEA en Iran et pour la possibilité de confirmer que Téhéran respecte le Plan d’action global commun (PAGC) sur le nucléaire iranien. Il a ajouté que 40 caméras de l’AIEA restent en service en Iran.
Mercredi 8 juin, la plupart des États membres du Conseil des gouverneurs de l’AIEA ont adopté une résolution critiquant l’Iran pour son refus de fournir des explications sur l’origine des particules d’uranium présentes sur trois sites iraniens non-déclarés. La Russie et la Chine ont voté contre la résolution, tandis que l’Inde, la Libye et le Pakistan s’étaient abstenus.
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