Au Bénin, les communes ont désormais l’obligation de tenir deux registres des personnes physiques. C’est-à-dire, un registre pour les nationaux et le second pour les étrangers. Ainsi en a décidé le dernier conseil des ministres. Tout changement de domicile des citoyens doit donc être signalé aux autorités communales. Lors d’un récent point de presse, le gestionnaire mandataire de l’Agence nationale d’identification des personnes (Anip) Cyrille Gougbédji a indiqué que ces « registres communaux seront opérationnels avant le 1er octobre 2022 », sur toute l’étendue du territoire national.
Les faussaires sont dans le collimateur de la loi
Les béninois pourront donc faire face aux obligations que la loi met à leur charge, c’est-à-dire, signaler leur départ et leur arrivée. Ces registres communaux contiendront les données relevant de l’état civil des personnes concernées, les données géographiques concernant la résidence, les précisions sur la résidence, donc, les données démographiques, concernant la taille du ménage et sa composition., le numéro personnel d’identification et la situation administrative des étrangers
A partir de la mise en œuvre de ces registres communaux, » aucune attestation ou certificat de résidence ne sera (désormais plus) délivré par aucune autorité locale sans que cela ne provienne directement sous un format sécurisé « des registres en question, a fait savoir Cyrille Gougbédji. Ainsi donc « les fausses déclarations de résidence n’engageront que ceux ou celles qui les auraient faites ».
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