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« Il n’y a pas eu de réforme au Bénin » selon Candide Azannai

Pourfendeur du régime Talon depuis sa démission du gouvernement de ce dernier, Candide Azannai, ne manque aucune occasion pour critiquer la gestion du pouvoir actuel. Dans un récent entretien accordé à La Dépêche-Afric Info, l’ex-ministre de la défense a notamment dit ce qu’il pensait des réformes sous le régime actuel. Et ce qu’il faut retenir, c’est que pour l’opposant, il n’y a clairement « pas eu de réforme au Bénin ». Pour étayer ses affirmations, il fait recours à la doctrine.

« Selon la doctrine, pour parler de réforme il y a trois niveaux d’approches préalables, trois choses d’abord. En plus de ces choses, il faut une quatrième ; un mécanisme sincère d’évaluation, une évaluation publique, objective et crédible pour ne pas dire indépendante » a déclaré le président du parti Restaurer l’Espoir. Les préalables selon lui, sont tout d’abord, l’état des lieux. Il faut faire l’état des lieux en « invitant les raisons qui nécessitent un besoin de réformes. Les causes qui nécessitent une réforme entendue ici comme un projet mélioratif de solutions idoines. Ensuite, vous voyez la possibilité, la faisabilité par rapport aux responsabilités d’une part et d’autre part par rapport aux bouleversements susceptibles de résulter de la non prise en compte des droits et avantages acquis ou préexistants » explique Candide Azannai.

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Ce que le réformateur ne doit pas faire

Après tout ceci, vient la mise en œuvre qui nécessite la motivation des acteurs devant être impliqués ainsi que le contexte qui garantit une large adhésion au sein de populations. Toutes ces choses se pensent, se planifient et exigent qu’on les aplanisse en amont. « On ne peut pas engager de réformes lorsque ces choses ne sont pas assurées et que le mécanisme de l’évaluation est le recours à la force et à l’utilisation des armes à feu » critique l’ancien député. Pour lui, lorsqu’on veut faire des réformes, on doit savoir qu’il y a des gens qui vont soutenir et ceux qui vont s’y opposer, qui les redouter; ceux qui ne sont pas satisfaits, rassurés, convaincus du bien-fondé de ces réformes. Le réformateur ne doit pas ignorer ces derniers sous prétexte qu’il « dispose des armes de la République… ».

 « Lorsqu’on est réformateur, on doit veiller à ce que les avantages de ceux qui soutiennent, soient des avantages compatibles avec les valeurs et les principes universels admis préalablement par tous. De la même manière ceux qui redoutent, qui sont opposés ne doivent perdre ou être désavantagés qu’en respect des mêmes principes et valeurs universelles préalablement admis par tous. Une réforme qui exclut n’est pas une réforme ; une réforme qui tue n’est pas une réforme » croit savoir le numéro 1 du parti Restaurer l’Espoir. Il faut dire que depuis les Législatives de 2019, l’opposant est resté fidèle à sa conviction. Son parti ne sera probablement pas aux prochaines joutes électorales.

4 réponses

  1. Avatar de Anonyme
    Anonyme

    Lire.. Si vous ne…

  2. Avatar de Anonyme
    Anonyme

    Voyons Monsieur il me semble que vous manquez de sagesse. Si vous pouvez pas faire la comparaison du Bénin d’aujourd’hui et le Bénin du temps de Boni Yayi, je conseillerais d’aller un examen optique chez votre spécialiste oculaire.

  3. Avatar de Dr Doss
    Dr Doss

    Notre tchéké national voire international il à eu des réformes au Bénin exemple enseignements, les hôpitaux, la douane etc dixit Dr Doss

    1. Avatar de baba
      baba

      Tu es payé combien l’heure ?

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