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Virus Marburg : 2 décès au Ghana, le pays en état d’alerte

Les autorités sanitaires ghanéennes ont annoncé dimanche dernier, deux cas de la maladie à virus de Marburg. Il s’agit d’une fièvre hémorragique pratiquement autant létale qu’Ebola. Le Ghana est en état d’alerte après la découverte de ces premiers cas. En effet, les prélèvements sanguins de deux personnes réalisés dans la région d’Ashanti (sud) suggéraient le virus de Marburg.

Les échantillons avaient été envoyés à l’Institut Pasteur de Dakar (IDP) pour confirmation, selon le Service de santé ghanéen (GHS). A travers un communiqué le dimanche 17juillet 2022, Dr Patrick Kuma-Aboagye, directeur général du GHS, a annoncé que les résultats ont été confirmés par des tests supplémentaires effectués à l’IDP, au Sénégal. «C’est la première fois que le Ghana confirme (la présence) du virus de Marburg», a-t-il précisé. Pour leur prise en charge, les deux patients ont été admis dans un hôpital du district de la région d’Ashanti (sud) il y a deux semaines.

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« Chacun présentait des symptômes de la fièvre, des courbatures, de la diarrhée et du sang dans les selles« . Les médecins avaient attribué leur mal à une gastroentérite aiguë, renseigne RFI. Ainsi, « la sonnette d’alarme a été tirée après que la première patiente a rendu l’âme et s’en est suivie 48 heures de près le décès de la seconde. Le communiqué du Dr Patrick Kuma-Aboagye, précise que les 98 personnes identifiées comme cas contact sont actuellement en quarantaine et ajoute qu’aucun autre cas de Marburg n’a pour l’heure été détecté parmi elles. Face à cette situation, les autorités sanitaires ghanéennes rassurent qu’elles mettent les bouchées doubles afin de protéger la santé de la population. Elles invitent les citoyens à la coopération pour atteindre cet objectif.

La maladie à virus de Marburg se transmet à l’homme par les chauves-souris frugivores et se propage dans l’espèce humaine par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées, ou avec les surfaces et les matériaux, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Cette maladie commence de façon soudaine, avec une forte fièvre, des céphalées intenses et un éventuel malaise. Les taux de létalité ont varié de 24 % à 88 % lors des épidémies précédentes, en fonction de la souche virale et de la gestion des cas. Autrefois, des cas disséminés avaient été signalés ailleurs en Afrique, notamment en Afrique du Sud, en Angola, au Kenya, en Ouganda et en République démocratique du Congo.

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