Malgré le poids du continent africain, il n’est pas suffisamment représenté à l’ONU. Pour le Japon, il faut y remédier. Le premier ministre japonais Fumio Kishida s’est engagé dimanche lors d’un sommet Japon-Afrique à Tunis à « remédier à une injustice historique » et à faire pression pour que le continent obtienne un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies. C’est ce qu’a rapporté l’AFP relayé par Tass.
Le Japon entend « créer un environnement où le peuple africain pourra vivre en paix et en sécurité afin que le continent puisse se développer », a-t-il expliqué. « Dans le but pour l’ONU de travailler efficacement pour la paix et la stabilité, il est urgent de renforcer l’ONU à travers une réforme du Conseil de sécurité« , a ajouté M. Kishida. Le premier ministre a remercié l’Union africaine et la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest) pour « leurs médiations dans la prévention des conflits« , estimant qu’il faut aussi « régler les problèmes transfrontaliers ». Testé positif au coronavirus, Fumio Kishida n’a pas pu visiter Tunis en personne, son intervention a eu lieu par visioconférence.
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