Le départ de certains caciques du parti Union progressiste continue de susciter des réactions au sein de l’opinion publique et dans la classe politique béninoise. C’est le cas par exemple du Président Bruno Amoussou qui intéresse bon nombre de Béninois. Pour certaines personnes, le renard de Djakotomey a été débarqué de la tête du parti sans son approbation. Le président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale et deuxième vice-président du parti Union progressiste, Gérard Gbénonchi, un proche de ce dernier, s’inscrit en faux et a déclaré, lors d’une émission sur Guérite Tv Monde dont il était l’invité, que personne n’a forcé le président Bruno Amoussou à la retraite.
Ce qui s’est passé à la tête du parti Union progressiste, selon Gérard Gbénonchi, est à la fois normal et inédit et cela est prévu par l’une des dispositions qui régissent la formation politique dont il est membre. Pour lui, tout parti politique fonctionne conformément aux textes qu’il s’est donnés et que leurs « statuts prévoient ce qui s’est passé » Il a précisé que tout a été fait dans les règles qui gouvernent le parti Union progressiste.
Le deuxième vice-président du parti Union progressiste explique que le changement observé au niveau du présidium du parti le 16 juillet 2022 et qui a permis l’arrivée du Professeur Joseph Djogbénou à la tête dudit parti pour assurer les premiers rôles, rentre dans l’ordre normal des choses. Il a même révélé que c’est Bruno Amoussou en personne «qui a présidé la réunion qui a accouché de son départ» et que c’est lui–même qui a rendu public les noms des nouveaux membres du présidium. C’est pourquoi, il n’a pas manqué de rendre un hommage mérité à Bruno Amoussou, Antoine Idji Kolawolé, Mathurin Coffi Nago et Abraham Zinzindohoué qui ont accepté de partir pour laisser la main à la nouvelle génération.
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