Les relations diplomatiques entre l’Inde et la Chine se sont davantage refroidies, suite à une accusation de New Delhi. En effet, ce dernier a visiblement mal pris le fait qu’un navire de recherche militaire de Pékin ait amarré dans un port du Sri Lanka, au sud de l’Inde. Il s’agit du Yuan Wang 5 un bateau qui a accosté durant une semaine au port de Hambantota. Dans une déclaration référencée hier dimanche 28 août 2022, le haut-commissariat indien au Sri Lanka a réagi en accusant la Chine de « militarisation du détroit de Taïwan ». La veille, le haut-commissariat indien situé dans la capitale sri lankaise, Colombo, avait indiqué que le Sri Lanka « avait besoin de soutien, pas de pressions indésirables ou de controverses inutiles pour servir l’agenda d’un autre pays ».
La Chine a accusé l’Inde
Notons que le Yuan Wang 5 est parti, il y a une semaine. Son amarrage avait été retardé de plusieurs jours, suite à l’objection des autorités indiennes, du fait de craintes que le port de Hambantota serve de base militaire à la Chine. Cependant, cette dernière a de son côté accusé l’Inde de faire usage des préoccupations de sécurité afin de procéder à « une ingérence totale de facto dans la souveraineté et l’indépendance du Sri Lanka ». Pour rappel, l’accusation de New Delhi intervient après qu’il ait limogé des officiers dans l’affaire du missile (non-armé) Brahmos, tiré par erreur sur une zone non-habitée du Pakistan.
Le mardi 23 août 2022, l’armée de l’air indienne avait annoncé le limogeage de trois de ses officiers pour cette affaire, après une enquête, de plusieurs mois, menée par les autorités pakistanaises et indiennes. Selon un communiqué de l’armée, les trois officiers s’étaient rendus coupables de non-respect des procédures opérationnelles standard. « Ces trois officiers ont été reconnus comme ayant été les principaux responsables de l’incident. Le gouvernement central a mis fin à leurs fonctions avec effet immédiat » a ajouté l’armée de l’air indienne dans son communiqué.
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