Le vendredi 19 août dernier, pendant la commémoration de la libération de Bormes-les-Mimosas, Emmanuel Macron avait une fois encore critiqué la campagne militaire russe en Ukraine avant d’appeler ses compatriotes à accepter les conséquences de ce conflit. « Je pense à notre peuple auquel il faudra de la force d’âme pour regarder en face le temps qui vient, résister aux incertitudes, parfois à la facilité et à l’adversité et , unis, accepter de payer le prix de notre liberté et de nos valeurs » avait déclaré le locataire du palais de l’Elysée.
Mais que voulait dire le président français par ce bout de phrase :« payer le prix de notre liberté? ». En tout cas, à la fin de la cérémonie , il indiquait aux journalistes qu’il fallait œuvrer à la souveraineté énergétique de la France pour accompagner les français, les entreprises françaises dans ce contexte de guerre. L’Europe subit en effet les interruptions de livraison du gaz russe. Eric Ciotti, le député LR des Alpes-Maritimes estime que le numéro 1 français doit expliquer la formule « payer le prix » face aux conséquences du conflit ukrainien.
Des « erreurs dans la programmation pluriannuelle de l’énergie »
« Le président de la République doit s’expliquer: est-ce que c’est sur le terrain militaire, s’il y aura engagement plus fort? Je le conteste et ne souhaite pas qu’on aille dans cette direction car la France n’a pas à être cobelligérant de ce conflit » a déclaré l’élu . Il pense par ailleurs que si le président parle des conséquences économiques de la guerre en Ukraine, il devrait plutôt regarder en face ses ‘fautes antérieures » au lieu de chercher à tout mettre sur le dos du conflit.
« Si on en est là, c’est pour une part très importante » à cause, des « erreurs dans la programmation pluriannuelle de l’énergie » du gouvernement de Macron 1, notamment « erreur stratégique majeure » faite en fermant « 10 réacteurs nucléaires ». Il faut dire que la France risque de connaître une hausse des prix de l’énergie.
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