La vie des civils aurait été mise en danger par l’armée ukrainienne. C’est du moins l’accusation portée par Amnesty International contre Kiev. Selon un communiqué de l’organisation, l’armée aurait établi des bases militaires dans des écoles et des hôpitaux en lançant des attaques depuis des zones peuplées pour repousser l’invasion russe. Ce faisant, l’armée ukrainienne aurait violé à en croire Amnesty International, le droit international humanitaire.
Des bases militaires érigées dans des bâtiments
Le communiqué est en effet intervenu suite à l’enquête menée par des chercheurs d’Amnesty International sur certaines actions menées dans les régions de Kharkiv, du Donbass et de Mykolaïv. Ces recherches ont révélé que des bases militaires ont été érigées dans des bâtiments civils dans 19 villes et villages de ces régions. Les tactiques ne «justifient en aucun cas les attaques russes aveugles », a poursuivi le communiqué d’Amnesty International. L’armée se serait installée sans demander au préalable aux civils d’évacuer les lieux.
« Un faux équilibre » selon Kiev
Ces accusations ont suscité une indignation auprès des autorités ukrainiennes. « L’agression contre notre État est injustifiée, invasive et terroriste. Si quelqu’un rédige un rapport dans lequel la victime et l’agresseur sont d’une certaine manière mis sur un pied d’égalité, si certaines données sur la victime sont analysées et que les actions de l’agresseur sont ignorées, cela ne peut être toléré», a déclaré pour sa part le président Volodymyr Zelensky. Sur le réseau social Facebook, le chef de la diplomatie ukrainienne a accusé Amnesty International de «créer un faux équilibre entre l’oppresseur et la victime, entre le pays qui détruit des centaines et des milliers de civils, de villes, de territoires et le pays qui se défend désespérément ».
Laisser un commentaire