À Londres, Bolsonaro critique «l’idéologie du genre»

Le président brésilien Jair Bolsonaro figure parmi les chefs d’Etat venus au Royaume-Uni pour les funérailles de l’ancienne reine Elizabeth II. Le numéro un brésilien est arrivé à Londres, dans la matinée d’hier dimanche 18 septembre 2022 et s’est recueilli devant le cercueil de la défunte. L’homme politique a par la suite donné un discours depuis le balcon de la résidence de l’ambassadeur du Brésil, face à plusieurs dizaines de personnes. Après avoir fait part du grand respect de son pays pour la famille royale britannique, Jair Bolsonaro a déclaré que le Brésil « ne veut pas entendre parler de la libéralisation des drogues, de la légalisation de l’avortement » et « n’accepte pas non plus l’idéologie du genre ».

Il est allé pour « faire campagne »

Le chef de l’Etat brésilien a ensuite ajouté que la devise du Brésil est « Dieu, patrie, famille et liberté ». Il n’a pas fallu longtemps pour que son rival à la prochaine présidentielle, l’ancien chef de l’Etat, luiz inácio lula da silva, réagisse à ses propos de Jair Bolsonaro. Sur Twitter, il a écrit : « Au lieu d’aller veiller la reine, il aurait été plus louable qu’il aille visiter les familles et les orphelins de victimes du Covid-19, et qu’il ait acheté les vaccins au moment opportun ». Pour lui, l’actuel président est allé au Royaume-Uni pour « faire campagne » et « dire du mal des autres ».

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Notons que les propos du numéro un brésilien interviennent dans un contexte où la Russie mène une offensive contre l’Ukraine. A ce propos, Jair Bolsonaro avait refusé de prendre parti. Au cours d’une conférence de presse donnée, le dimanche 27 février 2022, le chef de l’Etat brésilien avait fait savoir que le pays continuera sur la voie de la neutralité. « Nous n’allons pas prendre parti, nous allons continuer dans la neutralité et aider selon nos possibilités à la recherche d’une solution. Nous voulons la paix, mais nous ne voulons pas nous attirer des conséquences ici » avait-il déclaré, tout en soulignant que le Brésil est fortement « dépendant » des fertilisants russes.

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