Les vagues de chaleur qui ont frappé la France cet été se répéteront avec une fréquence croissante dans les décennies à venir. Cette prévision a été annoncée ce samedi par le journal Le Parisien en référence à l’étude du service météorologique national Météo France. Selon la source, ce mois de juillet est devenu le mois le plus sec jamais enregistré dans le pays, et l’été dans son ensemble est le deuxième plus chaud depuis le début du XXe siècle. Dans le même temps, depuis le début de l’année, les météorologues ont enregistré 33 jours où les températures ont été jugées anormalement élevées.
Environ 14% des 67 millions d’habitants du pays vivent dans des zones où au moins 20 jours de températures élevées ont été observés par an. Dans les années à venir, 80% des citoyens risquent de vivre de 16 à 29 jours de ce type par an. Et cela s’applique aux heures de jour comme de nuit, avertissent les experts. Cette dynamique aura un impact négatif principalement sur les personnes âgées. Les chercheurs fondent leurs estimations sur l’expérience de 2003, lorsque 15.000 personnes, dont beaucoup étaient des personnes âgées, sont mortes des effets de la chaleur. A l’été 2022, selon l’Institut national de la statistique et de la recherche économique (Insee), 11.000 décès de plus ont été détectés qu’en 2019, ce que l’institut a tendance à associer à une chaleur anormale.
Les enfants sont également nommés parmi les groupes à risque – à cet égard, les autorités discutent de la nécessité de la thermorégulation dans les établissements d’enseignement. En outre, les travailleurs des secteurs de la construction et de l’agriculture seraient parmi les plus vulnérables à ces changements climatiques. Les autorités entendent également veiller à la diffusion d’informations sur les dangers de la chaleur auprès des touristes dans les villes balnéaires. (Tass)
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