Après plus de 20 saisons passées au FC Barcelone, un club dans lequel il a tout gagné, Lionel Messi prenait la direction de Paris en 2021. La star argentine débarquait dans le plus célèbre club de la ville lumière, le PSG, libre de tout contrat. « Bien qu’un accord ait été trouvé entre le FC Barcelone et Leo Messi (…) il ne pourra pas être formalisé en raison d’obstacles économiques et structurels (les règlements de la Liga espagnole) », affirmait dans un communiqué le club catalan, pointant les règles de plafond salarial de la Liga qui empêcheraient d’inscrire le contrat de l’Argentin.
Selon de récentes révélations du quotidien espagnol El Mundo, les négociations entre Lionel Messi et le FC Barcelone ont eu du plomb dans l’aile en 2020, alors que l’argentin était à un an de la fin de son contrat. En effet, l’ancien président du club a refusé d’accepter certaines demandes de la Pulga. Il faut dire qu’en 2020, il restait un an de contrat à Messi dans son club de cœur. Josep Bartomeu, le président de l’époque lui propose un contrat d’un an supplémentaire « avec une section indiquant que chacune des saisons suivantes sera automatiquement renouvelée si Leo ne dit pas le contraire avant le 30 avril « .
Une prime de signature de 10 millions d’euros demandée
Bartomeu, estimait que cet accord était parfait pour « tout le monde », mais il ignorait que dans le clan Messi on était pas de son avis. Il ne tardera pas à le savoir puisque l’avocat du joueur envoie aux dirigeants du FC Barcelone, un mail dans lequel il liste les conditions d’une prolongation de contrat de la Pulga. Précédemment l’agent du septuple ballon d’or, qui n’est autre que son père (Jorge Messi) avait répondu à Bartomeu, en demandant un vol privé pour toute la famille vers l’Argentine et une loge au Camp Nou, le stade du club, pour tous les proches du natif de Rosario. Ce qu’il a bien entendu accepté.
Selon El Mundo, les conditions de prolongation du contrat de la Pulga, étaient entre autres, un bail jusqu’en 2023 avec possibilité de prolongation unilatérale pour le joueur, une suppression de la clause libératoire qui sera fixée à un montant symbolique de 10.000 euros (à l’époque sa clause était de 700 millions d’euros), une prime de signature de 10 millions d’euros (à verser le 30 juin 2023), une augmentation de la rémunération en cas de hausse d’impôt et un paiement des primes de fidélité toujours en attente d’encaissement avec intérêts. Au niveau du point salaire fixe, il est écrit ceci: « Salaire fixe: 20 % du salaire fixe de 2020/21 est réduit, récupérant 10 % du salaire en 21/22 et 10 % supplémentaires en 22/23, avec un intérêt de 3 % par an ».
Bartomeu refuse et les négociations s’arrêtent
Le FC Barcelone rappelle à l’avocat de la famille que la baisse des revenus en raison de la pandémie de la Covid-19, serait de 30% et ce sera à ce pourcentage que son salaire sera abaissé. L’avocat répond en indiquant que la famille acceptait « pour le bien du club ». Seulement le président du club à l’époque, Bartomeu, revient sur sa décision deux semaines plus tard, Ce qui amène le clan Messi a arrêter les négociations. En effet, Bartomeu, a refusé de verser une prime à la signature de 10 millions d’euros à la Pulga. Il s’oppose aussi à la suppression de la clause libératoire de ce dernier. Pour lui, en agissant ainsi, Lionel Messi pourrait partir du club.
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