Cela fait plusieurs mois que l’opération menée par les forces de sécurité malienne a eu lieu dans la commune de Hombori. La mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA), qui a reçu un mandat du conseil de sécurité de l’ONU pour mener une enquête sur les faits, a récemment publié les résultats de ses travaux. En effet, le mercredi 31 août 2022, la mission onusienne a fait savoir dans sa note trimestrielle sur les violations des droits humains, avoir recensé : « 467 cas de violations et atteintes aux droits de l’homme et au droit international ». Par ailleurs, elle a souligné qu’il y a eu un important bilan humain qui se traduit par 77 blessés, 73 personnes kidnappées ou disparues ou et 317 civils morts.
L’EIGS parmi les principaux auteurs
La MINUSMA n’a pas manqué d’attirer l’attention sur le fait que les « principaux auteurs des actes de violence contre les civils ont été les groupes tels que le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM), l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) ». Notons que ce n’est pas la première fois que la mission de l’ONU au Mali parle notamment de personnes enlevées à Hombori. En effet, dans son dernier rapport trimestriel, elle avait abordé ce sujet, en mettant l’accent précisément sur les enlèvements qui ont eu lieu le 19 avril dernier. Pour rappel, c’était dans cette même localité qu’un avion militaire français s’était écrasé l’année dernière. L’appareil, un Mirage 2000 D français, opérant au profit de la force Barkhane avait rencontré un problème technique au cours de son vol et s’était écrasé dans la région de Hombori, au centre du Mali.
D’après l’armée les deux occupants de l’avion, le pilote et un officier navigateur système d’armes, ont réussi à s’éjecter avant le crash. L’avion s’était également écrasé dans une zone inhabitée et n’a donc pas fait de victimes sauf l’un des membres de l’équipage qui a été légèrement blessé. Il s’agit de l’officier navigateur système d’armes qui avait rejoint la base de Gao après l’accident. Selon le ministère français des Armées, ils ont été secourus par un commando à bord de deux hélicoptères Caïman, appuyés par deux hélicoptères Tigre. Le ministère avait également indiqué que l’épave de l’avion a été retrouvée et qu’une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l’accident.
Laisser un commentaire