La filière anacarde représente le deuxième produit agricole d’exportation au Bénin après le coton. Cependant, elle est dangereusement affectée par l’anthracnose, une maladie des plantes causée par le champion appelé Colletotrichum gloeosporioides qui engendre des pertes énormes dans la production de l’anacardier au Bénin. L’anthracnose, maladie des plantes causée par le champion appelé Colletotrichum gloeosporioides, attaque tous les organes aériens de l’anacardier, notamment les jeunes feuilles.
Cette maladie se caractérise par l’apparition de tâches jaunes multiples sur les feuilles. Son développement est favorisé par l’humidité, d’après Rachidatou Sikirou, directrice du centre de recherche agricole d‘Agonkanmey, de l’Institut National de Recherche Agricole du Benin INRAB, reçue sur la radio nationale. En effet, les jeunes feuilles apparaissent en décembre, une période caractérisée par la rosée qui constitue un facteur favorable au développement du Colletotrichum gloeosporioides.
La situation est aggravée par les pluies sporadiques inopinées qui surviennent dans les mois de février et janvier. Cette maladie des végétaux fait plus de ravage, jusqu’ à 60% de la production d’anacardiers dans la zone méridionale du Bénin. Les pertes engendrées dans le septentrion sont inférieures car cette région est caractérisée par un climat sec avec une humidité relative faible. Pour atténuer les dégâts qu’occasionne l’anthracnose, il faut éviter la forte densité de plantation, en respectant la distance de plantation de 100 plantes par hectare, afin d’assurer une bonne aération. La lutte chimique se fait à l’aide des fongicides tels que le mancozèbe.
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