Les abonnés cohabitent avec leurs déchets domestiques. Depuis quelques jours, les structures et Ong, impliquées dans les activités de pré collecte des ordures ménagères, ont décidé de la suspension collective de leurs activités, jusqu’au moment où les autorités municipales mettront à leur disposition, un site définitif destiné à recevoir tous les déchets provenant des ménages. Il n’en fallait pas plus pour que plusieurs ruelles des abords de plusieurs maisons soient transformées en dépôts sauvages des déchets des ménages.
Paniers, sacs de fabrication artisanale remplis d’ordures ménagères cohabitent avec les habitants des concessions dans presque tous les quartiers des trois arrondissements de la ville de Parakou. Et celles des marchés de quartier, dégagent des odeurs nauséabondes et pestilentielles. Une ruelle menant dans le marché du quartier à quelques encablures du domicile du premier adjoint de la mairie n’est pas épargnée. Malgré sa situation géographique qui fait de cette zone une des plus favorites, pour avoir bénéficié aux primes abords de la réalisation des travaux de la première phase du projet asphaltage.
Pendant ce temps, la seule question qui se pose à tous les abonnés de ses structures et Ong impliquées dans les opérations de collecte des déchets, est de savoir que faire ? A quand la fin du calvaire ? Des interrogations qui ne manquent pas de pertinence, lorsqu’on sait que ces structures ne disposent que dans les meilleurs des cas, d’engins tricycles pour tout moyen roulant. L’on est donc désormais obligé de passer par des nombreuses sommations et communiqués sur les ondes des radios locales pour exiger la présentation d’un reçu de contrat d’abonnement à une structure de ramassages des déchets domestiques, afin de bénéficier des certains services administratifs dans des bureaux de la municipalité de la ville. Autre temps, autres mœurs ! Devrait-on soupirer. N’est ce pas qu’il vaut mieux prévenir que guérir ?
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