L’actuel patron de la Maison-Blanche a profité d’une réunion annuelle du FMI et de la Banque mondiale pour se prononcer sur les critiques de la politique monétaire américaine. Pour Joe Biden, le problème ne provient pas des États-Unis mais plutôt d’ailleurs. Il n’est pas allé par quatre chemins pour tirer à boulets rouges sur la politique choisie par la Grande Bretagne qui aurait une réelle conséquence sur l’économie mondiale.
« Le problème est l’absence de croissance économique et de politiques saines dans d’autres pays », a tenu à éclairer le président américain pour s’opposer aux accusations faisant état ce que la Fed aurait été la première à relever agressivement ses taux d’intérêt pour freiner la hausse des prix aux États-Unis. Il a par ailleurs attaqué la politique des dirigeants anglais qui ont adopté un plan de réduction des impôts. Ce projet ne serait pas resté sans conséquences sur les marchés. « C’était prévisible. Je veux dire que je n’étais pas le seul à penser que c’était une erreur », a lancé le président démocrate.
Réduire l’impôt des riches…?
« Je pense que l’idée de réduire les impôts des super riches à un moment… de toute façon, je ne suis pas d’accord avec cette politique », a-t-il réaffirmé. Cette option des autorités britanniques a entraîné une chute du taux de change de la livre. La banque d’Angleterre a été obligée d’intervenir sur le marché obligataire. La situation a fait grimper le dollar une fois encore. L’économie mondiale connaît depuis un certain temps un ralentissement à cause de la hausse du taux de change du dollar.
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