Violentes secousses sur Mars. La planète rouge a été frappée par une énorme météorite le 24 décembre 2021. Selon l’équipe internationale de géophysiciens qui en parle dans la revue Science de ce vendredi 28 octobre, la météorite en question pesait entre 250 et 650 tonnes. Elle a violemment percuté la planète rouge à la vitesse de 27 000 kilomètres/ heure. L’énorme cratère laissé suite à l’impact a une largeur de 150 mètres . C’est SEIS (Seismic Experiment for Interior Structure), le sismomètre de la mission InSight qui a enregistré ce tremblement sur Mars. Le cratère créé par ce tremblement est visible grâce à la sonde Mars Reconnaissance Orbiter de la Nasa.
« Le plus gros cratère d’impact des derniers siècles détecté sur une planète tellurique«
Notons que ce n’est pas la seule météorite à frapper Mars avec une grande puissance. Le 18 septembre 2021, à quelques mois d’intervalle donc, un premier tremblement s’était produit. Une pierre céleste avait percuté Mars créant un cratère de 130 mètres de large. De toute évidence, le deuxième crash est le plus spectaculaire. « Il s’agit même du plus gros cratère d’impact des derniers siècles détecté sur une planète tellurique car son diamètre de 150 mètres dépasse les 120 mètres du cratère de Wabar en Arabie Saoudite, considéré comme le plus gros des impacts ayant atteint la surface de la Terre durant cette période, plusieurs dizaines d’années avant le déploiement des premiers sismographes au début du 20ème siècle » indique l’Institut de physique du globe de Paris, dans un communiqué.
Même sur Mars, aucun impact de cette taille n’avait jamais été détecté par la mission Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) depuis le début de sa mission orbitale, il y a 16 ans’ informe l’Institut qui a mis au point le sismomètre SEIS. Cet évènement permettra aux sismographes d’approfondir en peu plus leur connaissance de la structure interne de la planète rouge. Les « tremblements de Mars » sont souvent une opportunité pour eux. Il y en avait déjà eu par le passé, mais leur puissance était moindre par rapport aux deux derniers évoqués par la revue Science.
Laisser un commentaire