Les essais réalisés par la Corée du Nord dans le domaine militaire sont au centre des préoccupations de plusieurs puissances, parmi lesquelles figurent les Etats-Unis. En effet, les autorités américaines s’inquiètent du fait que Pyongyang mène un essai nucléaire dans les prochaines semaines. Hier vendredi 30 octobre 2022, de hauts responsables du commandement américain chargés de la région Asie-Pacifique, ont indiqué que les USA répondront si un tel essai a lieu. Dans une interview accordée à plusieurs journalistes, un responsable du commandement Indo-Pacifique (IndoPacom), qui a gardé l’anonymat, a fait savoir que la Corée du Nord est visiblement en train de préparer un essai nucléaire qui se déroulera après le prochain congrès du Parti communiste chinois.
« Un sujet d’inquiétude profonde »
L’événement chinois se tiendra à partir du 16 octobre 2022. Toujours selon le responsable américain, « la possibilité d’un test est plus probable une ou deux semaines après le congrès ». Par ailleurs, l’amiral Sam Paparo, chef de la flotte américaine dans la région Asie-Pacifique, a estimé qu’un possible essai nucléaire constituerait « un sujet d’inquiétude profonde », tout en soulignant qu’il y aurait une réponse. « Cette réponse se ferait en consultation étroite avec notre allié sud-coréen et serait conforme à notre doctrine de dissuasion intégrée. Elle incorporerait tous les instruments de pouvoir des États-Unis » sur les plans diplomatique, militaire et économique.
Notons que ce samedi 1er octobre 2022, la Corée du Nord a tiré deux missiles balistiques en direction de la mer du Japon. Selon plusieurs médias, il s’agit de la quatrième opération de ce type réalisée en une semaine. Pour rappel, les USA avaient menacé la Russie concernant l’utilisation d’arme nucléaire. Selon le lieutenant général à la retraite Ben Hodges, si la Russie a recours à cette dernière, le président américain Joe Biden va réagir promptement. D’après lui, « la réponse américaine n’est peut-être pas nucléaire … mais pourrait très bien être une frappe dévastatrice qui pourrait, par exemple, détruire la flotte de la mer Noire ou détruire des bases russes en Crimée ».
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