Après l’ouverture du dépôt des déclarations de candidatures pour les législatives prochaines le vendredi 28 octobre dernier, la Cena a clôturé l’enregistrement desdites déclarations le mercredi 02 novembre. A l’arrivée, huit partis ont pu franchir la première étape. Une liste de partis qui laisse des interrogations. La Commission électorale nationale autonome (CENA) a procédé le mercredi 2 novembre 2022 à la clôture de la réception des déclarations de candidatures pour les élections législatives de 2023.
À cette phase, huit partis politiques ont pu déposer leurs dossiers de candidature. Il s’agit du parti Force Cauris pour un Bénin Émergent(FCBE), de l’Union Progressiste le Renouveau (UP-R), du parti du Bloc Républicain (BR), du parti Nouvelle Force Nationale, (NFN) du Mouvement des Élites Engagés pour l’Emancipation du Bénin (MOELLE-Bénin), du parti Les Démocrates (LD), du Mouvement du Peuple pour la Libération (MPL) et de l’Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN). Ces partis viennent de franchir la première étape. Il faut noter que beaucoup d’entre eux ont déposé les dossiers incomplets en attendant de les compléter dans le délai réglementaire. Déjà des interrogations se posent en voyant cette liste de partis politiques ayant déposé leurs dossiers. La principale est qu’on se demande ce à quoi on assisterait si la CENA venait à valider les huit partis. Et là, la première réponse est simplement du » théâtre politique « .On connaît le poids de chaque parti que ça soit de la mouvance présidentielle ou de l’opposition. Que vaut le parti Nouvelle Force Nationale face aux géants ? Il faut reconnaître que NFN n’est pas le seul.
A ses côtés, il faut ajouter MPL, UDBN et même MOELE-Bénin. Tous ces partis n’apparaissent comme des partis assez influents pour atteindre la barre des 10% du suffrage national. Les vrais compétiteurs dans ce jeu sont les deux grands de la mouvance, le BR et l’UPR en plus des Démocrates de l’opposition radicale. Les FCBE qui s’affaiblissent davantage depuis plusieurs mois risquent aussi de passer à côté. Mais pour l’heure, le dernier mot pour la première phase est dans les mains de la CENA.
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