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Crises politiques en Afrique: Bio Tchané parle de la qualité de la gouvernance

Photo : Présidence Bénin

Le ministre d’Etat chargé du développement et de la coordination de l’action gouvernementale Abdoulaye Bjo Tchané a procédé le mardi 22 novembre 2022 à l’ouverture de la 11ème édition du dialogue de haut niveau sur la démocratie, la bonne gouvernance et les droits de l’homme. C’était à Cotonou dans la capitale économique du Bénin. Ce dialogue de haut niveau est placé sous le thème: « Lutter contre les changements institutionnels par le renforcement des systèmes de gouvernance en Afrique ». Le ministre d’Etat a fait savoir que le gouvernement du président Patrice Talon conduit depuis 2016, le Bénin sur « la voie difficile mais nécessaire d’une gouvernance rigoureuse et vertueuse et les résultats sont déjà visibles dans le pays ».

La réforme système partisan, une avancée majeure de la bonne gouvernance

Pour lui, les crises politiques que subissent bon nombre d’Etats africains sont dues pour la plupart à la « qualité de la gouvernance mise en place ». Par ailleurs , Abdoulaye Bio Tchané a partagé l’expérience du Bénin sur le plan des réformes politiques, notamment la réforme du système partisan. A l’en croire, celle-ci « fait partie des avancées majeures de la bonne gouvernance ». Il a par la suite indiqué que le Bénin continuera à œuvrer pour « garantir et asseoir la stabilité politique dont les pays africains ont tant besoin pour leur développement ». Le ministre chargé du développement et de la coordination de l’action gouvernementale a pour finir remercié l’Union Africaine et ses partenaires pour avoir choisi le Bénin comme pays devant abriter cette 11ème édition du dialogue de haut niveau sur la démocratie, la bonne gouvernance et les droits de l’homme.

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Le véritable test d’une bonne gouvernance est la mesure dans laquelle elle respecte les droits de l’homme 

Selon les Nations Unies, la bonne gouvernance est le processus par lequel les institutions publiques conduisent des affaires publiques, gèrent des ressources publiques et garantissent la réalisation des droits de l’homme sans abus ni corruption, et dans le respect de l’état de droit. Le véritable test d’une bonne gouvernance est la mesure dans laquelle elle tient ses promesses en matière de droits de l’homme : droits civils, culturels, économiques, politiques et sociaux. L’Onu indique que chaque année, 1 000 milliards de dollars sont versés en pots de vin et on estime à 2 600 milliards de dollars le coût de la corruption, une somme équivalente à plus de 5 % du PIB mondial.

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