Emmanuel Macron est-il en sécurité à l’Elysée? C’est la question qu’on peut se poser depuis qu’un homme a pénétré dans l’enceinte du palais présidentiel. Selon le Canard Enchaîné qui a rapporté l’information, l’indélicat était même à quelques mètres du bureau du président de la République quand il a été repéré par un huissier. Le numéro 1 français ne se trouvait pas dans son bureau, mais dans une autre salle du palais, en train de présider un conseil de défense. La nouvelle, une fois rendue publique n’a pas manqué d’inquiéter les français. La militante politique française Zohra Bitan s’interroge sur les conditions de sécurité à l’Elysée « à un moment où le président de la République a souvent dit être menacé, notamment à l’époque des « gilets jaunes ».
Il risque un an de prison et une amende de 15.000 euros
Elle participait ce mercredi à l’émission les « Grandes Gueules » sur RMC. Le militant associatif Alexandre Mahfoudhi, rappelle que le président français à le « doigt sur le bouton nucléaire ». Emmanuel Macron est « un intérêt stratégique français et sa sécurité concerne » tous les français. « On lui donne notre confiance, il faut qu’il soit protégé convenablement » a t-il poursuivi. Par le passé, notamment en avril 2021, une personne avait déjà essayé de pénétrer dans le palais présidentiel, mais elle ne semblait pas en pleine possession de ses facultés mentales. L’homme avait jeté aux pieds des gardes qui se trouvaient à l’entrée de l’Elysée, une bouteille surmontée d’un tissu enflammé.
Il a été rapidement interpellé et confié à une infirmerie psychiatrique. Celui qui a réussi à s’introduire dans le palais présidentiel le 28 septembre dernier, aurait trompé la vigilance des policiers en faction devant le portail de l’Elysée, lors d’une relève de la sécurité. il a donc pu pénétrer dans la propriété, traverser la cour d’honneur et pénétrer dans le bâtiment principal. Il se dirigeait vers le bureau du président de la République quand un huissier l’a repéré. Arrêté, il a été conduit au commissariat du 16ème arrondissement pour subir un interrogatoire. L’homme risque 1 an de prison et une amende de 15.000 euros.
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