Le mercato politique ouvert et animé pendant cette période électorale a permis de consacrer et de révéler certains hommes politiques mais a aussi enterré d’autres. Et même si cette crucifixion peut apparaître éphémère, il y a donc de craindre pour certains leaders qui ont accepté de fondre leurs partis dans les grands exemples. Exit Me Adrien Houngbédji. En dépit de son âge et de son prestige, il ne s’est contenté que d’une maigre moisson d’une demi-douzaine de sièges pour les élections législatives. Lorsque l’herbe verte brûle, qu’en serait-il des feuilles sèches ?
Dans les structures dirigeantes du parti, ces meilleurs éléments étaient présents à une proportion de 4%. Et ça c’est le PRD de Me Adrien Hougbédji dont on connaît les exigences en matière de négociation de contrat politique. Mais en dehors du PRD, plusieurs autres formations ayant eu leurs récépissés d’enregistrements ces dernières années et ayant exercé sur l’échiquier pendant quelques années, ont eux aussi rejoint ce grand parti politique de la majorité présidentielle. Mais contrairement à leurs aînés, ils ont eu une fortune moins reluisante. Contrairement au PRD, ils n’ont réussi à imposer un seul militant dans les instances dirigeantes des partis et n’ont pas eu un seul de leurs membres positionnés sur la liste des candidats. Même les présidents desdits partis ayant signé personnellement les conventions de fusion ou d’adhésion n’ont pas eu la chance de se retrouver sur les listes. C’est le cas des partis comme la Dynamique Unitaire pour la Démocratie(DUD) de Valentin Houdé, le PER de Nathanaël Koty, la Nouvelle Alliance (LNa) de Théophile Yarou et bien d’autres. Aucun de ces leaders ne s’est retrouvé sur la liste en dépit de la grande envie manifestée par ces leaders.
Piégés
A dire vrai, les sirènes de regroupement de partis miroités Lire la suite dans le journal PDF.
Laisser un commentaire