L’avènement de guerre russo-ukrainienne a bouleversé l’équilibre géostratégique international. De nombreux experts n’hésitent pas à comparer la période actuelle à celle de la guerre froide, un monde bipolaire avec plusieurs grandes puissances (États-Unis, Russie, France, Turquie…) qui tendent d’agrandir leurs sphères d’influence. Chaque puissance développe sa stratégie pour renforcer son influence géostratégique. Avec l’invasion de l’Ukraine en février dernier, la Russie a perdu le soutien de bon nombre de partenaires occidentaux. Une coalition de plusieurs nations occidentales s’est constituée pour condamner l’attitude de Moscou en Ukraine.
C’est ainsi que la Russie a été frappée par plusieurs sanctions économiques et diplomatiques qui ont contribué à affaiblir sa puissance. Pour pallier cette situation, les autorités tentent depuis des mois de trouver de nouveaux partenaires en Amérique du Sud, au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie. Les États-Unis, rivaux éternels du Kremlin, sont aussi dans cette posture géostratégique. Il y a quelques heures, le ministre russe des affaires étrangères, Serguei Lavrov a accusé l’occident de vouloir mettre en place un processus de militarisation de l’Asie du sud-est. Dans quel but ? Pour remettre en cause les intérêts russes et chinois dans la région de l’Asie.
Lavrov affirmera que cette vision des occidentaux, et particulièrement des États-Unis, va créer des tensions au cours du sommet du G20 qui se tient à Bali. S’exprimant dans le cadre du sommet de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est, Sergei Lavrov a dénoncé l’attitude des USA au cours d’une conférence de presse en ces termes : « Les États-Unis et leurs alliés de l’Otan tentent de maîtriser cet espace. la militarisation de cette région avec pour objectif évident de contenir la Chine (…) et les intérêts russes en Asie-Pacifique »
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