Ce lundi 14 Novembre, la communauté internationale célèbre la journée mondiale de lutte contre le diabète. Au Sénégal la maladie tue en silence. Selon les autorités médicales à savoir le ministère de la santé prés de 400 milles personnes sont concernées par la maladie avec un taux de prévalence de plus de 3%. Selon le Dr Moustapha Diop, Directeur de la lutte contre la maladie (Dlm) du ministère de la Santé, les dernières estimations de l’Oms montrent qu’il y a «500 millions de personnes dans le monde qui souffrent du diabète». Et qu’au Sénégal, «nous sommes à une prévalence de 3,4 %, soit prêt de 400 mille personnes qui sont touchées par la maladie», et malheureusement avec parfois des complications redoutables (insuffisance rénale chronique, les amputations, les handicaps au niveau visuel, génital).
«C’est un ensemble de complications pour lequel nous sommes là pour donner les messages qu’il faut surtout dans la prévention qui concernent les mesures d’hygiène, l’alimentation et surtout la pratique du sport», a-t-il déclaré. Par rapport à la prise en charge des maladies chroniques non transmissibles, ce dernier de faire savoir que «L’État du Sénégal a fait des efforts extrêmement importants par rapport à la lutte contre le diabète» pour alléger la souffrance des patients, en créant d’abord «une Division de lutte contre les maladies non transmissibles» au sein du ministère de la Santé, «la disponibilité d’un plan de lutte contre les maladies cardiovasculaires et les maladies métaboliques», mais surtout la «subvention de l’insuline» qui est passée de 300 millions à 500 millions F Cfa. «Aujourd’hui, un flacon d’insuline coûte 1 000 F Cfa au Sénégal», explique-t-il. «Mais aussi, il y a la mise en place de N. diabète qui est une stratégie de messagerie qui permet de donner non seulement à la population générale, mais aux diabétiques les messages sur la prévention du diabète et les pratiques qu’il faut pour mieux gérer la maladie», ajoute-t-il.
Dr Aloyse Wally Diouf du Bureau Oms Sénégal, parlant au nom de Madame la représentante Résidente de l’Oms au Sénégal, a d’abord félicité l’équipe du ministère de la Santé à travers la Direction de la lutte contre la maladie pour avoir organisé cette grande activité communautaire, avant d’indiquer comme tout le monde d’ailleurs que l’activité physique constitue un élément préventif important pour lutter contre les maladies non transmissibles. «Si chaque Sénégalais pouvait faire un exercice de marche ne ce reste qu’une fois par semaine, cela pourrait avoir un gain sur la santé des populations, mais aussi un gain sur l’économie », a-t-il dit. «Parce que, les maladies non transmissibles sont des maladies à soins coûteux. Autant elles grèvent le budget familial, autant elle grève aussi celui d’un pays. Donc l’activité physique surtout le sport est une activité très importante que nous continuons d’encourager les populations à la réaliser», conclut-il.
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