La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest compte mettre sur pied une force dont l’objectif sera de lutter contre le terrorisme d’une part et d’autre part de combattre les coups d’état dans la sous-région. L’information a en effet été rendue publique à l’issue du sommet des chefs d’État de l’organisation, à Abuja ce dimanche 4 décembre. Pour l’heure, aucune véritable précision n’a tout de même été donnée sur cette initiative. La nouvelle force ouest-africaine a pour mission de lutter de façon générale contre le terrorisme et les putschs qui sont devenus fréquents au cours de ces dernières années dans la région.
La question qui revient sur les lèvres est de savoir si la force aura également pour mission de combattre le non-respect de la la fondamentale dans les pays de la sous-région. Mais des faiblesses sont déjà soulevées au sein de la communauté sur cette initiative. La présidente du Réseau africain pour le secteur de la sécurité Niagalé Bagayoko au micro de Rfi identifie des « des difficultés institutionnelles». « Est-ce que les lacunes d’équipements et de logistique, qui ont très largement été à l’origine de son incapacité à se déployer au Mali en 2012, ont été résolues?», s’est-elle interrogée.
Le cas du Mali et de la Guinée
Rappelons que, cette initiative intervient après les différents coups d’États qui ont été enregistrés dans la sous-région. La Cédéao a par exemple imposé des sanctions aux militaires à l’origine du putsch. La communauté et les nouveaux dirigeants maliens ont par la suite été opposés pendant de longs mois sur le sujet relatif à une prolongation de la transition politique de 4 ans. Pour la Cédéao, c’était un délai « inacceptable ». La même problématique a été rencontrée par les responsables de la communauté après la venue au pouvoir des militaires en Guinée.
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