Cryptomonnaies : Telegram va lancer sa plateforme

Le géant des cryptomonnaies, FTX, a récemment fait faillite au grand dam de ses utilisateurs. Pour visiblement empêcher que de telles choses arrivent dans le futur, Pavel Durov, patron du réseau social Telegram, a fait savoir qu’il lancera une nouvelle plateforme d’échanges de cryptomonnaies décentralisée, tout en s’engageant à ne pas finir comme FTX. Selon une annonce faite sur son compte Telegram, le patron de la plateforme a indiqué que la prochaine étape pour celle-ci est la création d’une série d’outils décentralisés. Parmis ces derniers figurent les échanges de cryptos décentralisés et des plateformes de cryptomonnaies non-custodial.

« De nombreuses personnes ont perdu leur argent »

Selon l’homme âgé de 38 ans, « l’industrie de la blockchain a été construite sur la promesse de la décentralisation, mais a fini par se concentrer entre les mains de quelques-uns qui ont commencé à abuser de leur pouvoir. En conséquence, de nombreuses personnes ont perdu leur argent lorsque FTX, l’un(e) des plus grand(es) (plateformes) d’échanges, a fait faillite ». Avec Telegram, Pavel Durov veut ainsi offrir aux centaines de millions d’utilisateurs d’échanger et de conserver leurs cryptomonnaies en sécurité. Toutefois, on n’a pas de détails concernant notamment la date de déploiement des nouveaux outils.

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Pour rappel, le réseau social Telegram avait connu un boom de nombre d’utilisateurs, l’année dernière, suite à une panne rencontrée par WhatsApp. Sur la plateforme, Pavel Durov avait annoncé que plus de 70 millions de nouveaux utilisateurs ont enregistré leurs comptes dans la messagerie Telegram après la panne générale des services Facebook. Toujours selon Durov, « le taux de croissance quotidien de Telegram a dépassé la norme d’un ordre de grandeur, et nous avons accueilli plus de 70 millions de réfugiés d’autres plateformes en une journée ». Telegram a continué à fonctionner parfaitement pour la majorité des utilisateurs, a noté le fondateur du messager. « Cela dit, certains utilisateurs des Amériques ont peut-être connu une vitesse plus lente que d’habitude, car des millions d’utilisateurs de ces continents se sont précipités pour s’inscrire à Telegram en même temps », a ajouté Durov.

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