Au soir du 8 janvier prochain, les députés de la neuvième législature seront connus. Mais déjà, les populations ont de nombreuses préoccupations qui leurs tiennent à cœur et qui passent par probablement le renforcement du contrôle de l’action gouvernementale et le vote de lois d’amnistie en faveur de plusieurs de leurs concitoyens. La campagne électorale démarre le 23 décembre prochain ouvrant ainsi la voie à l’élection de 109 représentants du peuple au lieu de 83 conformément à la nouvelle Constitution béninoise. Depuis l’avènement du régime de la Rupture, c’est la première fois que toutes les tendances politiques prendront part à un scrutin dont certains observateurs de la scène politique estiment déjà qu’il connaitra une large participation de la population.
Outre les partis traditionnels de la majorité présidentielle, (Bloc Républicain et Union Progressiste le Renouveau) et leurs satellites, l’opposition politique dont Les Démocrates est également en lice. Faut-il le rappeler encore ? Au total sept formations politiques vont croiser le fer pour une issue incertaine. A ce stade, les spéculations vont bon train pour savoir qui de la majorité présidentielle ou de l’opposition l’emportera. Et les pronostics vont bon train. Ce qui est presque certain, la neuvième législature ne sera pas composée uniquement des élus de la majorité présidentielle. Du coup, les questions sur le type de Parlement que souhaiterait avoir le peuple se posent. Le grief le plus important reproché par certains analystes à la huitième législature dirigée par son président Louis Vlavonou est l’insuffisance des contrôles de l’action gouvernementale, conformément à la Constitution du pays. En effet si durant toute cette dernière législature de nombreuses lois ont été votées même si certaines avaient été critiquées par une partie de l’opposition, aucune enquête parlementaire n’a été diligentée pour contrôler le pouvoir. Les députés se sont plutôt contentés de Lire la suite dans le journal PDF
Laisser un commentaire