Le président de la République Patrice Talon a rencontré mardi dernier, les responsables syndicaux pour parler de la revalorisation des salaires. A l’occasion, le chef de l’Etat a expliqué que l’équipe gouvernementale à la charge de gérer « pour l’intérêt général, nos ressources pour faire face à tous nos problèmes d’infrastructures, de formation, de santé, de sécurité et d’emploi. Mais comme tout cela, n’exclut pas le quotidien de chacun, il est normal que dans l’assiette pour la répartition des ressources publiques nous tenions compte de ce qu’il faut faire pour améliorer le quotidien de chacun ».
« Pour « éviter à nos enfants et nos arrières petits enfants de vivre une pauvreté sans fin »
Dans le même temps, il ne faut jamais renoncer à ce qui détermine le développement du Bénin et la sortie de la pauvreté. Pour lui, il y a des investissements qui sont nécessaires pour éviter à nos enfants et nos arrières petits enfants de vivre le sort que nous: « une pauvreté sans fin ». « Malheureusement c’est ce qui semble désormais caractériser nos pays en Afrique. Mais nous savons très bien que ce n’est pas une fatalité. La pauvreté n’a jamais été une fatalité pour quiconque que ce soit pour les individus , que ce soit pour les communautés » assure Patrice Talon.
Ce qui fait qu’on s’installe dans la pauvreté, selon le numéro 1 béninois, c’est « quand on refuse les efforts nécessaires. On refuse de consacrer le peu qu’on a à nous développer. Quand on consomme le peu qu’on a, on vit dans la pauvreté éternelle » estime le chef de l’Etat. Il dit avoir fait un choix différent avec son gouvernement. Ce qui de son point de vue, porte ses fruits. « Le dilemme est de pouvoir garder le cap tout en permettant à chacun de se sentir concerné en son temps par les fruits de nos efforts communs » a t-il poursuivi.
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