En pleine tension avec la France, Deux Français affirmant travailler pour la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) ont été arrêtés en Centrafrique. La Mission de l'ONU a par la suite confirmé que les deux hommes étaient recrutés pour conseiller le contingent burundais. Selon certaines sources, les deux militaires au moment de leur arrivée n’avaient pas de visas pour entrer dans le pays. Ils ont été arrêtés par des gardes-frontières. Cette situation intervient après le départ des derniers soldats français installés en Centrafrique et des mois de tension entre Paris et Bangui.
"Nous confirmons l’arrestation de deux consultants de la Minusca possédant la nationalité française. Ils ont été arrêtés le 10 janvier à leur arrivée à l’aéroport de Bangui. Actuellement, la Minusca est en contact avec les autorités centrafricaines afin de régler la situation existante", a déclaré la Minusca. Paris reproche à Bangui d'avoir sollicité Wagner. Bangui reproche quant à lui à Paris de l'avoir abandonné en plein vol. Une situation tendue qui ne va pas trouver de solution si tôt puisque la Centrafrique affirme que la France tente de déstabiliser le pays. Il y a quelques semaines un officiel russe a été victime d'un attentat. Wagner a alors accusé la France d'être derrière cet acte, ce que Paris nie.
Pour rappel, en novembre dernier, toujours en pleine escalade entre les deux pays, la Centrafrique a mis fin à un privilège diplomatique accordé à la France. Le pays a en effet décidé "de mettre fin au privilège totalement symbolique dont jouissait l’ambassadeur de France, d’être le doyen du corps diplomatique" accusant la France de ne pas appliquer le principe élémentaire de réciprocité appliqué dans les cas d'espèce.
C’est idiot et maladroit, pourquoi Mali, Centrafrique, et Burkina Faso continuent-ils de tourner le couteau dans la plaie avec leur dispute avec la France? Il y a ce qu’on appelle la diplomatie et aucun de ces pays méconnaissent vraiment comment s’engager et mener une discussion avec la France sans y approfondir le trou qui les sépare.