Le samedi 14 janvier 2023, un immeuble d’appartements dans la ville ukrainienne de Dnipro, a été la cible d'un missile russe Kh-22. Selon plusieurs médias internationaux, l’attaque a fait au moins quarante morts. Par ailleurs, cette attaque a mis en évidence la faiblesse de l’Ukraine face aux missiles russes. Il s’agit d’une faiblesse que les autorités ont reconnue, tout en admettant qu’elles n'ont pas la capacité de détruire les missiles de croisières supersoniques russes Kh-22, qui datent de l’ère soviétique.
« Impossible d'abattre des missiles Kh-22 avec les moyens dont nous disposons »
C’est un responsable de l’armée de l’air ukrainienne qui a fait cette déclaration, évoquant la grande vulnérabilité du pays dans les capacités de défense aérienne en constante évolution. Lors d’une conférence de presse, hier lundi 16 janvier, Yuri Ignat, porte-parole de l’armée de l’air ukrainienne, a indiqué qu’en plus des attaques contre des infrastructures, « nous voyons qu'une autre cible était un immeuble résidentiel à Dnipro, qui a été touché par un missile Kh-22. Je souligne qu'il est impossible d'abattre des missiles Kh-22 avec les moyens dont nous disposons dans notre arsenal ».
Pour rappel, depuis le début du conflit, plusieurs pays occidentaux ont fourni de l’armement à l’Ukraine pour faire face aux forces russes. D’autres pays ont encore récemment promis un autre lot de matériels militaires à l'Ukraine. Toujours au cours de la journée d’hier lundi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a indiqué que la Russie ne compte pas rester sans rien faire, face aux livraisons d’armes occidentales à l’Ukraine. Il avait donc promis de « brûler » les chars que les Occidentaux ont l’intention d’envoyer aux autorités de Kiev. « Ces chars brûlent et brûleront » avait déclaré le porte-parole de la présidence russe lors d’un briefing téléphonique quotidien à la presse.
