Après des élections législatives avec la participation de l’opposition, une nouvelle législature s’est installée depuis dimanche 12 février dernier. Même si le bureau installé ce même jour a de quoi dissiper les soupçons et les inquiétudes, il a du chemin à faire pour retrouver son indépendance. En un mot, pour retrouver ses attributs d’institution de contre-pouvoir. Tout se serait bien passé ce dimanche. Une élection du bureau qui aurait tenu presque tout le peuple en haleine.
Une élection organisée de main de maître par le bureau d’âge et qui a conduit à l’élection d’un bureau de sept membres composé de tous les partis inscrits que sont l’Union Progressiste le Renouveau, le Bloc Républicain et Les Démocrates. Ce dernier a pu s’arracher, conformément aux dispositions statutaires, le plus ou moins prestigieux poste de deuxième vice-président de l’Assemblée Nationale. Au cours de cette élection, il faut reconnaître l’esprit de fair-play des deux partis de la majorité présidentielle qui ont concédé ce poste sans barguigner en dépit de la déclaration de groupe parlementaire des démocrates qui a pris l’allure d’un réquisitoire.
On peut donc affirmer comme beaucoup qu’il y a des deux côtés une volonté de travailler ensemble pour rehausser l’image de l’institution. Mais cette élection du bureau n’est que le premier pas d’un long périple qui doit conduire l’Assemblée Nationale à la restauration totale de son image. Le président Louis Vlavonou a deux challenges personnels à relever. Lui qui doit Lire la suite dans le journal PDF
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