La théorie du genre s’est visiblement invitée au sein de l’église britannique. Dans les prochains mois, une nouvelle commission sera formée pour mener la réflexion sur la désignation de Dieu par le genre masculin ou celui féminin. Selon le Rt Rev Dr Michael Ipgrave, évêque de Lichfield et vice-président de la commission liturgique responsable de la question, l’église avait « exploré l’utilisation d’un langage du genre par rapport à Dieu depuis plusieurs années ».
Bientôt un nouveau procéssus?
« Après un dialogue entre les deux commissions dans ce domaine, un nouveau projet conjoint sur le langage du genre débutera ce printemps », a-t-il déclaré. « Comme pour d’autres modifications potentielles des dispositions liturgiques autorisées, la modification du libellé et du nombre de formes d’absolution autorisées nécessiterait un processus synodique complet pour approbation. », a-t-il par la suite poursuivi. L’intervention de ce responsable de l’église britannique fait suite à la question soulevée par la révérende Joanna Stobart, vicaire d’Ilminster et de Whitelacington dans le Somerset, sur les progrès réalisés dans le développement d’un « langage plus inclusif » dans les services.
« Ce n’est pas nouveau »
La branche conservatrice de l’église n’est pas allée par quatre chemins pour réagir face à cette déclaration. Selon des confidences qui ont été faites par le révérend Dr Ian Paul au Telegraph, tout ceci serait l’abandon de la doctrine de l’église. « Le fait que Dieu soit appelé ‘Père’ ne peut être remplacé par ‘Mère’ sans changer de sens, ni ne peut être neutralisé en tant que ‘Parent’ sans perte de sens », a-t-il noté. « Ce n’est pas nouveau. Les chrétiens ont reconnu depuis les temps anciens que Dieu n’est ni un homme ni une femme, mais la variété des façons d’aborder et de décrire Dieu trouvée dans les Écritures n’a pas toujours été reflétée dans notre culte », a-t-il martelé.
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