Maladies Tropicales Négligées : plus d’un milliard de pauvres exposés

Autrefois répandues dans le monde, les Maladies Tropicales Négligées (Mtn) sont essentiellement invalidantes, défigurantes et parfois mortelles qui se sont réfugiées dans les régions pauvres du monde, notamment l’Afrique et l’Amérique Latine. Le nombre des personnes affectées par ces maladies est estimé à plus d’un milliards dans le monde. Les malades sont exposés aux stigmatisations et à la discrimination. Cependant, les MTN ne sont pratiquement pas prises en compte dans l’action mondiale en faveur de la santé. Elles bénéficient de ressources très limitées et sont presque ignorées par les organismes de financement mondiaux.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms), les maladies tropicales négligées constituent un groupe diversifié de 20 affections. On peut citer entre autres : la dengue, la rage, le trachome cécitant, l’ulcère de Buruli, le pian, la lèpre, la maladie de Chagas, la maladie du sommeil, la dracunculose ou maladie du ver de Guinée, les géohelminthiases (vers intestinaux) et l’envenimation par morsures de serpent

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. Les Mtn sont dues à divers agents pathogènes dont les virus, les bactéries, les parasites, les champignons et les toxines. Ces maladies ont des conséquences sanitaires, sociales et économiques désastreuses. Leur épidémiologie est complexe et souvent liée aux conditions environnementales. Nombre d’entre elles transmises par des vecteurs, proviennent de réservoirs d’animaux et sont associées à des cycles de vie complexes. Les Mtn sévissent dans les zones rurales, dans les zones de conflit et dans les régions difficiles d’accès.

Lesquelles régions sont caractérisées par l’accès difficile aux soins de santé de qualité, le manque d’eau potable et la rareté des moyens d’assainissement, le tout aggravé par les changements climatiques. Les personnes atteintes de ces maladies qui sont souvent des enfants et des femmes sont généralement victimes d’exclusion sociale. Ces pathologies entraînent de vives douleurs physiques.

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