Beaucoup d’artistes béninois seraient « GAYIMAN », selon Tôgbè Yéton

Le rappeur béninois Tôgbè Yéton a profité d’une publication qu’il a faite sur Facebook pour faire un procès à ses confrères. Il s’est notamment attaqué à ces derniers parce qu’ils n’auraient pas réservé l’accueil habituel à son projet qu’il a diffusé vendredi dernier. Il s’agit du titre «GAYIMAN » partagé il y a quelques jours. Dans sa publication sur Facebook en langue Fongbé, il dit avoir remarqué que ses confrères artistes n’ont pas partagé sa chanson comme il est de coutume.

« J'ai compris que beaucoup d'artistes sont des cybercriminels parce que avant, quand je sortais mes chansons, ils partageaient mais depuis la sortie de mon son gayiman, aucun d'eux n'a partagé. Ils veulent pas que La CRIET les soupçonne..Je vous comprends », a-t-il publié sur le réseau social. Rappelons que ce vendredi 10 mars, il a dévoilé son nouveau titre qui colle à l’actualité de ces derniers jours. Alors que la traque lancée depuis quelques semaines par les autorités béninoises contre les cybercriminels se poursuit, le rappeur masqué connu sous le nom Tôgbè Yéton a fait sortir une chanson sur ce phénomène.

La chanson intitulée «GAYIMAN » qui a été partagée sur la page Facebook de « Meko » caricature en effet la vie d’un jeune homme qui s’adonne à cette activité. Il y a quelques semaines, il s’était prononcé sur cette actualité et avait pris le contre-pied de la plupart de ses collègues. « Si quelqu’un est cybercriminel, il va se faire arrêter par la police républicaine. Le président Patrice Talon ne peut pas accepter la cyber-arnaque au Bénin. Aucun président ne peut l’accepter. A la place du président, que ferais tu? Pouvez-vous l’accepter », avait-il publié alors que ses pairs décriaient le caractère sévère des différentes condamnations qui ont été prononcées contre les jeunes arrêtés.

Le rappeur Vano Baby avait supplié le président afin qu’ils soient plus indulgents envers les différentes personnes arrêtées «Monsieur le président, Genoux au sol, je vous demande très respectueusement de revoir la méthode. Je vous le demande de tout mon cœur, réfléchissez autrement sur la situation de la jeunesse », a-t-il lancé tout en disant craindre des représailles pour s’être exprimé sur le sujet.