Les conditions d’incarcération de certains prisonniers béninois deviennent de plus en plus préoccupantes. Les détenus eux-mêmes, leurs conseils ainsi que la Société civile s’en émeuvent et les dénoncent ouvertement. Sans que les pouvoirs publics réagissent. C’est d’abord les conseils de l’ex-ministre du président Boni Yayi, Réckya Madougou, condamnée à 20 ans de réclusion criminelle et à une amende de 50 millions de francs CFA pour « financement du terrorisme» qui ont lancé le premier cri d’alarme, suite à une visite avortée des députés de l’opposition « Les Démocrates ».