Les autorités australiennes ont interpellé un homme accusé d’avoir vendu des informations au gouvernement chinois. Il s’agit d’Alexander Csergo, un homme d’affaires, basé depuis 2002 à Shanghai. L’information a été rendue publique au cours d’une audience devant un tribunal de Sydney. L’homme âgé de 55 ans a également été inculpé « d’interaction téméraire avec l’étranger » et emprisonné pour avoir vendu des informations à des espions chinois présumés. C’était le vendredi 14 avril dernier, qu’il avait été arrêté dans la maison de sa mère, à Sydney. Aussi, a-t-il été détenu provisoirement sans possibilité de paiement de caution.
Une « liste de course » de renseignements
L’acte d’inculpation précise qu’Alexander Csergo est un homme qui travaillait notamment dans le secteur de l’analyse des données ou encore du marketing. Pour la justice australienne, qui se base sur les informations de la police, il a reçu de deux agents chinois, en échange d’argent, une « liste de course » de renseignements. À en croire le procureur, Connor McCraith, le mis en cause « a fait cela pour de l’argent liquide qui lui était remis dans des enveloppes scellées ». Notons que face à toutes les accusations qui pèsent sur Alexander Csergo, son avocat Bernard Collaery a indiqué que son client avait remis aux deux Chinois des informations publiques, en ce qui concerne sa mission de consulting.
Pour rappel, ce n’est pas la première fois que la Chine est indexée dans une affaire d’espionnage. En effet, l’arrestation de l’homme d’affaires australien intervient plusieurs mois après l’affaire du « ballon chinois » qui avait violé l’espace aérien américain. Les États-Unis accusent la Chine d’avoir utilisé ce ballon à des fins d’espionnage. Les autorités chinoises, quant à elles, avaient nié ces accusations portées à son encontre. Si l’empire du milieu avait reconnu que son engin était bien entré dans l’espace aérien des USA, elle s’était défendue de toute volonté d’espionnage. Plusieurs hauts responsables américains s’exprimant dans les médias avaient maintenu la thèse de l’espionnage par la Chine en mettant en avant un certain nombre d’éléments.
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