La Chine a réagi aux propos controversés de son ambassadeur en France sur les pays de l’ex-URSS en assurant son respect pour le statut d’État souverain de ces pays. La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, a déclaré que la Chine respecte la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de tous les pays et soutient les objectifs et les principes de la Charte des Nations unies. Mao Ning a également souligné que la Chine avait été l’un des premiers pays à établir des relations diplomatiques avec les pays de l’ex-URSS après l’effondrement de l’Union soviétique en 1991 et avait toujours adhéré au principe du respect mutuel et de l’égalité pour développer des relations bilatérales d’amitié et de coopération.
«Après l’effondrement de l’Union soviétique, la Chine a été l’un des premiers pays à établir des relations diplomatiques avec les pays concernés», précise la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning. «Depuis l’établissement des relations diplomatiques, la Chine a toujours adhéré au principe du respect mutuel et de l’égalité pour développer des relations bilatérales d’amitié et de coopération», a poursuivi l’a porte-parole officielle chinoise ce lundi 24 Avril 2023 selon les publications de plusieurs médias internationaux.
Nous apprenons que malgré les clarifications de la Chine, la Lituanie, la Lettonie et l’Estonie vont convoquer lundi les ambassadeurs chinois sur leurs territoires. «Les trois États baltes vont convoquer dans la journée» les émissaires chinois «pour demander une clarification, savoir si la position de la Chine a changé concernant l’indépendance, et leur rappeler que nous ne sommes pas des pays post-soviétiques mais des pays ayant été illégalement occupés par l’Union soviétique», a déclaré Gabrielius Landsbergis, le chef de la diplomatie lituanienne.
Ces déclarations font suite aux propos de l’ambassadeur chinois en France, Lu Shaye, qui avait nié la souveraineté des pays de l’ex-URSS et laissé entendre qu’ils n’avaient pas de statut effectif dans le droit international. Les pays de l’ex-URSS «n’ont pas le statut effectif dans le droit international parce qu’il n’y a pas d’accord international pour concrétiser leur statut de pays souverain», avait affirmé l’ambassadeur chinois en France Lu Shaye le vendredi dernier dans la soirée. Ces propos ont été vivement critiqués par les pays concernés, ainsi que par le chef de la diplomatie européenne Josep Borrel.
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrel avait qualifié ces propos d’«inacceptables». «L’UE ne peut que supposer que ces déclarations ne représentent pas la position officielle de la Chine», avait déclaré l’officiel européen. La réaction de la Chine semble vouloir apaiser les tensions avec les pays de l’ex-URSS et réaffirmer son engagement envers le respect de la souveraineté des nations.
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