Dans une situation inattendue, un revirement spectaculaire, la préfecture de Dordogne a été contrainte d’organiser le retour en France d’une jeune femme de 22 ans, précédemment expulsée de manière illégale vers la Côte d’Ivoire. Reconnaissant son erreur, la préfecture prend en charge les coûts du vol et les frais associés pour faciliter le retour de la jeune femme. L’expulsion a eu lieu alors que la décision concernant l’obligation de quitter le territoire français (OQTF) n’avait pas encore été rendue par la justice.
Suite à cette expulsion, le tribunal administratif a annulé l’OQTF, faisant ainsi de l’éloignement une mesure illégale. La préfecture admet avoir commis une faute en expulsant la jeune femme avant la décision du tribunal.
Pour rectifier la situation, la préfecture de la Dordogne a contacté le consulat de France en Côte d’Ivoire et la jeune femme afin de lui proposer un billet d’avion pour revenir en France. À son retour, elle devra soumettre un dossier pour que sa situation administrative soit réévaluée. Cette affaire soulève des questions sur les procédures d’expulsion et la nécessité de respecter les droits fondamentaux des personnes concernées.
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