Le fils de l’ancien président sénégalais Karim Wade a profité de la célébration de l’Aïd-El-Fitr communément appelée Korité au Sénégal pour lancer un message à l’endroit de ses compatriotes. Ce fut également l’occasion pour le candidat du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) de revenir sur ses problèmes judiciaires. Pour lui, malgré tout ce qu’il a vécu, il a réussi à pardonner celles et ceux qui lui ont fait mal.
« Bien qu’ayant été l’homme politique le plus calomnié dans l’histoire du Sénégal, injustement emprisonné et contraint à l’exil loin de mon pays, des miens, des personnes qui me sont chères et de ma famille politique, je n’ai aucun ressentiment à l’égard de qui ce soit », a fait savoir le fils de l’ancien président sénégalais dans cette déclaration qu’il a faite.
Il appelle notamment tous ses concitoyens à la réconciliation « après l’élection présidentielle de 2024 et un engagement déterminé pour faire de la terre de nos ancêtres un pays fraternel, moderne et développé qui rompt avec les inégalités et l’injustice ».
Ces mots interviennent alors la candidature de Karim Wade avait suscité plusieurs interrogations dans l’opinion publique sénégalaise. Il s’était en effet rendu à la commission de révision des listes électorales pour s’inscrire. Il est ainsi enregistré sur la liste électorale de la commune de Point E Dakar. C’est alors que les uns et les autres se sont posé la question de savoir s’il était autorisé à concourir malgré sa condamnation.
Les doutes ont par la suite été dissipés par l’expert électoral Djibril Gningue, membre du Groupe de recherche et d’appui-conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (Gradec) lors de son passage sur Sud Fm. « Aux termes des dispositions du Code électoral, en ses articles L29 deuxième tiret, L 30, 1er et 2e tiret, Monsieur Karim Wade ne devait pas être inscrit sur les listes électorales pendant un délai de 5 ans, à compter de la date à la condamnation était devenue définitive », a-t-il rappelé dans un premier temps.
« Maintenant, si l’on retient la date du 15 août, comme étant la date à laquelle la condamnation a été définitive, il faut donc tirer les conséquences de l’article L30, 1er tiret et 2e tiret du Code électoral. Cela m’amène à penser que le délai durant lequel il ne devait pas être inscrit sur les listes électorales étant largement épuisé, Monsieur Karim Wade est en situation de pouvoir recouvrer la plénitude de ses droits électoraux », a-t-il poursuivi.
Laisser un commentaire